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mardi 4 mars 2014

Riley Jenson Tome 8 : Vouée aux ténèbres de Keri Arthur




Tous les hommes sont maladroits, répliquai-je, car il y a toujours un moment où vous laissez la petite tête penser à la place de la grande.











Le résumé :
Dans l'obscurité, les démons sortent pour jouer...
et quelqu'un doit mettre ses péchés à la lumière.

En partie vampire, en partie loup-garou, Riley Jenson sait ce qui peut arriver quand les vamps ne jouent pas bien avec d'autres. Mais elle n'a jamais rien vu de pareil : une série de meurtres brutaux entourant le dernier point chaud pour des jonctions humaines et vampires - et les victimes ne sont pas seulement tués, ils sont décapités. Maintenant Riley se lance dans l'action, à jouer avec un séduisant - et fortement suspect- propriétaire de club et se retrouver au millieu d'un autre mystère : des femmes étant tuées une à une, sans une trace de violence.

Pour Riley, résoudre des affaires multiples - dans un monde faisant des folies avec les passions de vampires et d'humains - aurait été assez dure. Au lieu de cela, elle a deux amants jaloux sur les mains : Kyle Murphy, le loup-garou aux yeux d'ambres qui faiy hurler le sang lupin de Riley - et Quinn, un vamp élégant qui a une expérience de plus de mille ans à l'accomplissement de désirs des femmes. Pendant qu'elle jongle avec ces deux bêtes sexy, le travail de détective de Riley prend un tour étonnamment violent. Trouver un meurtrier est maintenant une question de vie ou de mort. D'autant plus que le tueur l'a trouveé depuis bien longtemps...

L'extrait :
Et qu'importait ce que le destin me réservait : j'avais bien l'intention de me battre pour nous. J'avais mis du temps à prendre conscience de ce que Quinn représentait pour moi, mais, à présent, il était hors de question que je le perde.

- Je te vois bien maman, murmura-t-il en glissant les mains sous mon tee-shirt. (Un frisson de désir me parcourut tandis qu'il me le retirait.) Je suis sûr que tu serais parfaite dans ce rôle.
Je le regardai dans les yeux.
- Mais est-ce que tu te vois dans la peau de l'un des papas ? Tu m'as dit un jour que tu ne tolérais pas les enfants.
- Riley, ce sera ton enfant, et d'une certaine manière ça sera aussi un peu le mien, en tout cas ce qui s'en rapprochera le plus. Et ça fait toue la différence. (Il m'adressa un sourire si doux et si chaleureux que je sentis mon cœur fondre.) Et tu es encore trop habillée à mon goût.
- Dit l'homme qui porte un costume, répliquai-je en déboutonnant sa chemise.
Quand elle fut entièrement ouverte, j'appuyai légèrement mes mains contre sa peau, les laissant reposer sur ses abdominaux musclés, me délectant de ce simple contact. Puis, prenant mon temps, je fis remonter mes doigts sur son torse, appréciant la fermeté de son corps, savourant la façon dont ses muscles se contractaient sous mes caresses.
Je glissai les mains sous le tissus au niveau de ses épaules et fis lentement descendre la chemise et la veste le long de ses bras, pour me retrouver bloquée aux poignets.
- Et merde ! m'exclamai-je. J'avais oublié ces foutus boutons de manchette.
- Ça n'arrive jamais dans les films, n'est-ce pas ? fit-il remarquer, un sourire amusé aux lèvres, en se chargeant du problème.
- La magie du grand écran, répondis-je en admirant sa musculature tandis qu'il se mettait torse nu.
Je croisais à nouveau son regard, et ses yeux pleins de promesses me réjouirent.
- Je parie que tu n'avais jamais vu ça au cinéma.
Il se baissa et d'un mouvement fluide passa un bras dans mon dos, l'autre sous mes genoux et me souleva.
Je souris en lui entourant le cou de mes bras.
- Dans tous les bons films romantiques, le héros porte l'héroïne jusqu'à son lit et lui fait l'amour jusqu'à lui faire perdre la tête.
Il haussa un sourcil, le regard malicieux.
- Mais est-ce qu'il fait ça ?
Et sur ce il me lança. Je criai, puis m'esclaffai, ravie, en rebondissant sur le lit.
- Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup d'humains capables de balancer leur femme avec autant d'aisance.
- Et il y a peu d'humaines qui aient un appétit tel que le tien.
- Tu le sais d'expérience, n'est-ce pas ?
- Oui. souviens-toi que je suis dans le coin depuis un bon moment.
- Un très, très long moment, approuvai-je d'un ton solennel? Je suis d'ailleurs surprise que tu parviennes encore à bander.
Il tenta de me frapper, mais j'esquivai en roulant dans un éclat de rire.
- Et moi qui étais sur le point de dire quelque chose de vraiment gentil.
- Comme ? demandai-je, la mine perplexe.
- Comme : chaque jour je remercie le destin d'avoir mis sur mon chemin une si têtue, sexy, et surtout si merveilleuse louve-garou.
Je me sentis fondre une nouvelle fois.
- Rien que pour ça, je vais peut-être accepter que tu me mordes.
- compte sur moi pour te le rappeler.
Il se pencha par-dessus le pied du lit afin d'atteindre mon jean. Je soulevai les hanches pour lui donner un meilleur accès à la fermeture Éclair et son sourire s'épanouit.
- Quelle impatience, murmura-t-il en me débarrassant de mon pantalon et de ma culotte.
- C'est qu'on ne peut pas se permettre de perdre du temps en maladresse avant de passer aux choses sérieuses. N'oublie pas que je dois bientôt retourner travailler.
- Après mille deux cents années sur terre, j'aime à croire que j'ai dépassé le stade de la maladresse.
Il laissa tomber mes vêtements sur le sol, puis acheva de se dévêtir. Je souris de plus belle à mesure qu'il dévoilait son corps, faisant courir mon regard sur ses jambes musclées et son impressionnante érection.
Ce vampire était le désir personnifié, et je dus me retenir pour ne pas lui sauter dessus sur-le-champ.
- Tous les hommes sont maladroits, répliquai-je, car il y a toujours un moment où vous laissez la petite tête penser à la place de la grande.
Il remonta sur le lit à quatre pattes, me surplombant sans me toucher. Son odeur et son désir imprégnaient chacune de mes respirations, m'embrasant le corps et me déchirant le cœur.
- Il n'y a que deux fois dans ma vie où le sexe a pris le pas sur la raison, dit-il à vois basse en me regardant dans les yeux d'un air sérieux. Et, dans le second cas, c'est la meilleure chose qui me soit jamais arrivée.