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mardi 4 mars 2014

Riley Jenson Tome 6 : Baiser Fatal de Keri Arthur




Les chattes sont des reines. Seules les chiennes sont des garces.













Le résumé :
Le danger lui tourne autour.
Le Désir la rend dangereuse...

Riley Jenson recherche des scélérats — et elle le fait avec son style. Avec le sang vamp qui coule dans ses veines, et l'instinct étrange d'un loup-garou pour le danger, Riley porte des talons aiguilles en peau de serpent, l'attitude "dans votre visage" quand elle plonge dans son dernier cas : la chasse d'un tueur dont les victimes sont des prostituées de la haute société et les hommes riches et puissant avec qui elles "sortaient".

Mais pour Riley, le cas prend une tournure glaciale quand un deuxième tueur commence à faire traîner des corps mutilés de son propre chef : une jeune vamp folle choisit ses victimes, marqué par un passé lourd de tragédie. Riley sait qu'elle a l'habilité et la ruse pour attraper deux tueurs en série à la fois... jusqu'a ce que l'un d'eux frappe à l'intérieur de son propre clan soudée - et une bête de vampire sexy rentrant dans sa vie pour l'aider à la chasse. Son nom est Quinn. Il a toujours vécu, de sang et de plaisir partagé... et il est le seul home sur qui Riley n'a absolument aucun contrôle...



L'extrait :
Il me prit à nouveau la main et me fit traverser une chambre plus grande que mon appartement, pour arriver dans une élégante sal e de bains toute de marbre et d’or.
Après avoir mis en route les jets de l’immense douche, il se tourna vers moi, un sourire sexy sur les lèvres.
— Tu es bien consciente qu’il est hors de question que tu prennes cette douche toute seule.


Je haussai un sourcil et demandai d’un air coquin :
— Qui a dit que je voulais la prendre toute seule ?
Il éclata d’un rire chaleureux. Puis il passa un bras autour de ma tail e et me col a à nouveau contre lui. Son corps était chaud et ferme contre le mien. Il frotta son sexe en érection contre mon ventre. Je voulais que nous soyons nus, peau contre peau et non séparés par des couches de tissu.
Puis ses lèvres furent sur les miennes, et toute pensée disparut. Nous nous embrassâmes, retrouvant les goûts et les sensations familières, lentement, avec volupté.
— Il faut que tu sois nue, finit-il par dire, en éloignant à peine sa bouche.
J’y déposai un baiser léger.
— Tu es parfaitement capable de t’en occuper.
Il sourit, avec dans ses yeux sombres une lueur d’amusement mêlé de désir.
— Parfaitement.
Il fit remonter ses mains de ma tail e jusqu’à mes épaules, puis passa ses pouces sous le tissu pour le faire descendre, et la robe glissa à mes pieds. Je fis un pas pour m’en libérer complètement. Il la ramassa et la balança sur une chaise dans un coin.
— On y est presque, susurra-t-il en m’embrassant les lèvres, le cou et la gorge. Sa langue s’attarda à la base de mon cou, là où le pouls était le plus perceptible, et son désir se mit à flamber, brûlant ma peau. Puis il continua sa course de baisers jusqu’à mes seins. Il embrassa un mamelon, puis l’autre. Je frissonnai de plaisir et me cambrai légèrement, l’invitant à al er plus loin. Il émit un petit rire, saisit un téton du bout des dents et le mordil a doucement avant de le sucer. Je laissai échapper un gémissement, et le désir qui me consumait devint une fournaise qui dessécha l’air.
Il délaissa mes seins et fit descendre ses lèvres le long de mon ventre. Je tressail is, savourant cette sensuel e exploration, tout en souhaitant qu’il accélère.
Il glissa ses doigts sous l’élastique de ma culotte, la fit descendre le long de mes jambes et l’envoya rejoindre ma robe. Il m’embrassa ensuite les cuisses, puis l’entrejambe avant de se lever et de reculer d’un pas.
Il me détail a du regard, s’attardant sur mes seins, mes courbes, mes jambes, et soupira.
— Magnifique, dit-il en me regardant à nouveau dans les yeux.
Dans les profondeurs sombres des siens : un manque.
Un désir et une attente qui ne remontaient pas à quelques minutes, mais à des mois, des années, voire des siècles.
Avant, cela m’aurait effrayée, mais ce jour-là je compris.
— Absolument magnifique.
Cependant, ce n’étaient pas ses mots qui faisaient danser mon pauvre petit cœur. C’était la façon dont il les prononçait. C’était le désir et la solitude que je voyais dans ses yeux, exprimés à voix haute.
— À moi, dis-je.
Et je commençai à le déshabil er, lentement, avec délectation. Je pris tout mon temps pour laisser mes doigts errer sur sa peau afin de me remémorer les contours de son superbe corps, ses muscles déliés. C’était si bon de pouvoir le toucher à nouveau, de le taquiner et de l’exciter tandis que son odeur tourbil onnait autour de moi, s’infiltrant dans chacune de mes inspirations, faisant soupirer mon âme de contentement.
Quand nous fûmes enfin nus tous les deux, je lui pris la main et l’attirai sous la douche. Les jets d’eau, fins comme des aiguil es, étaient brûlants, mais je m’en rendis à peine compte.
— J’ai fait un rêve exactement comme celui-là une fois, dis-je tandis qu’il attrapait le savon et commençait à me laver le dos et les fesses.
Il me jeta un regard plein de malice.
— Qui a dit que c’était un rêve ?
J’esquissai un sourire et lui retournai son regard.
— J’étais endormie. Cela en fait donc un rêve.
— La notion de sommeil devient relative quand deux esprits peuvent se connecter aussi intimement que les nôtres.
Il continua de me laver avec des mouvements lents et sensuels. Entre la chaleur de l’eau et cel e de ses mains, j’étais prête pour à peu près n’importe quoi.

— Alors ce n’était pas un rêve ?
— C’était l’accomplissement d’un désir, réalisé sur un plan que seuls les télépathes ayant une profonde connexion peuvent atteindre.
— Laisse-moi te dire que c’était bien plus.
Il sourit et m’embrassa.
— Voudrais-tu que ce rêve devienne réalité ?
— S’il te plaît, soupirai-je.
— Tes désirs sont des ordres.
Il me fit pivoter afin que, comme dans le rêve, mon dos soit contre son torse, son érection pressée contre mes fesses tandis qu’il commençait à me savonner les seins et le ventre. Un parfum de lavande embauma l’air, s’insinuant en moi, aussi excitant que les odeurs de santal et d’homme.
Oh,
quel es
sensations
merveil euses.
Meil eures encore que dans le rêve, pourtant déjà délicieux.
À présent, comme alors, entre la chaleur de son corps, le tambourinement de l’eau et la caresse de ses mains, cela tournait à la torture.
Je lui pris le savon et fis volte-face. Son splendide corps bril ait comme une sculpture de marbre pâle et doré dans la faible lumière de la sal e de bains. L’eau caressait avec révérence chaque muscle, chaque courbe. Je suivis l’exemple de Quinn, savonnant chaque centimètre de peau jusqu’à ce qu’il se mette à trembler de désir et que son souffle soit aussi haletant que le mien.
— Assez, murmura-t-il en me reprenant le savon pour le replacer dans son panier.

Je nouai mes doigts derrière sa nuque et l’embrassai. Il me col a le dos au carrelage froid et humide, sa bouche dévorant la mienne, la chaleur de son corps tout autour de moi, en moi, contrastant avec la fraîcheur de la paroi contre laquel e j’étais appuyée.
— Oh, ce que tu m’as manqué. Ce que ça m’a manqué.
— À moi aussi, avouai-je, pantelante, alors qu’il me pénétrait lentement.
Il resta sans bouger un moment, serré contre moi, en moi. L’eau martelant nos corps ne parvenait pas à tempérer la chaleur entre nous. Il me regarda dans les yeux, et dans les profondeurs d’ébène des siens je vis brûler la détermination. Ce vampire n’al ait pas se laisser renvoyer, ni me laisser partir, sans combattre.
Mais ça me convenait, parce qu’il n’y avait pas d’autre endroit où je souhaitais être, où j’aurais dû être. Pas à ce moment-là, ni dans les heures qui al aient suivre.
Il commença à bouger, d’abord tout doucement, puis de plus en plus vite, jusqu’à n’être plus que passion. Jusqu’à ce que je me noie dans cette tempête en savourant chaque minute. Comme avant, la volupté de notre danse entraîna la fusion de nos esprits, faisant de notre étreinte plus qu’un moment de simple intimité, ou de simple plaisir. Nous ne faisions qu’un d’une façon qui al ait au-delà de tout ce que j’avais connu avec mes autres amants. Même Kel en.
Ses mouvements se firent plus violents, plus impatients, extraordinairement bons. L’exquise souffrance s’intensifia, enflammant mon corps, et un kaléidoscope de sensations s’empara de mon esprit. Je ne pouvais ni respirer, ni penser, seulement ressentir. Les frissons s’emparèrent de moi. Haletante, j’attrapai ses épaules et enroulai mes jambes autour de sa tail e afin de le faire entrer encore plus profondément. Le plaisir explosa entre nous, l’orgasme déchira mon corps et fit trembler mon âme. Il jouit en même temps, et tandis qu’il s’écoulait en moi ses dents s’enfoncèrent dans mon cou. J’eus un mouvement de recul quand el es transpercèrent ma peau, mais la douleur fut très vite remplacée par une sensation exquise, et je jouis une seconde fois tandis qu’il s’abreuvait brièvement de mon sang.
Quand je parvins à nouveau à respirer, j’ouvris les yeux et plongeai mon regard dans le sien.
— C’était encore meil eur que le rêve.
— La réalité l’est souvent.
Je souris.
— La réalité, là tout de suite, c’est que je commence à ressembler à un pruneau.
Il coupa l’eau en riant. Je m’éloignai de lui puis m’essorai les cheveux. Après m’avoir tendu une serviette si épaisse que mes doigts s’y perdaient, il en saisit une autre et entreprit de se sécher. Un sentiment de chaleur m’envahit à nouveau alors que je me délectais du spectacle.
Je rangeai mes hormones dans leur boîte et m’essuyai.
— Je prendrais volontiers un café.
— Et moi qui al ais suggérer que nous nous retirions dans la chambre afin de poursuivre les retrouvail es.
(Il lança sa serviette autour de mes épaules et m’attira à lui.) Il y a encore une grande partie de toi que j’aimerais explorer et redécouvrir.
Et il y avait une grande partie de moi qui voulait être explorée et redécouverte…
Je laissai tomber ma serviette et me pressai contre lui.
Il était déjà prêt pour un nouveau round et, découvrant qu’il avait aussi faim de moi que j’avais faim de lui, je sentis des frissons de volupté me parcourir.
— Rien ne stipule que l’on ne peut pas avoir le café et le lit. Je suis polyvalente et capable de mélanger les plaisirs.
— Il paraît, dit-il sur un ton sérieux, avec cependant une lueur d’amusement dans le regard. Mais je ne suis pas convaincu. Peut-être que tu devrais me faire une démonstration.
Je lui adressai un sourire espiègle.
— Tu n’as qu’à demander, vampire.
Son rire grave fit danser de joie mes hormones, puis il me prit par la main et m’entraîna dans la chambre.
— Avec un tel défi, ça risque de durer longtemps.
Ce qui arriva.
Et mon Dieu, ce fut bon…