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lundi 3 mars 2014

Minuit Tome 11 : Le Fil de l'Aube de Lara Adrian





 Élevée au sein de l'Ordre, Mira a toujours cru dans le code du guerrier et en la justice. Mais la seule chose qu'elle désire plus que l'acceptation de l'Ordre est Kellan Archer, un sexy mais sombre guerrier...









Le résumé :

(Traduction BdP)

Vingt ans après que les humains aient appris que des vampires vivaient
secrètement parmi eux, la menace de violence règne alors que les deux espèces tentent de coexister. Le seul groupe préservant cette fragile harmonie est l'Ordre, un cadre élitiste de guerriers protégeant humains et vampires. C'est dans ce monde précaire que Mira, capitaine d'une escouade, va découvrir que chaque bataille possède aussi un coût personnel.

Élevée au sein de l'Ordre, Mira a toujours cru dans le code du guerrier et en la justice. Mais la seule chose qu'elle désire plus que l'acceptation de l'Ordre est Kellan Archer, un sexy mais sombre guerrier. Amoureuse de lui depuis son enfance, Mira a réussi à pénétrer ses défenses lors d'une nuit de passion inattendue. Mais le lendemain, il a mystérieusement disparu et n'est jamais réapparu.

Kellan n'aurait jamais imaginé revoir Mira - ou devoir faire face à la vérité de pourquoi il est parti. Ayant abandonné l'Ordre il y a des années, il dirige à présent une bande d'humains rebelles qui appliquent leurs propres lois... lorsqu'un kidnapping va le mettre face à son passé, et à l'étonnante jeune femme qu'il a désespérément tenté d'oublier. 


 

L' avis :
J'ai vraiment plaisir à reprendre la série de Lara Adrian. Depuis le tome 10, j'ai repris goût aux aventures des guerriers de L'Ordre.
Pour ce tome 11, on retrouve la génération suivante prise avec un nouvel ordre mondial. Kellan et Mira qu'on avait connu adolescent, on ici bien grandit et leur sentiment ont évolué en véritable passion. Bien sûre, il s'agit d'une passion contrariée à cause d'un terrible secret qu'il va les tenir éloigné loin de l'autre pendant huit ans.
Le livre repart quand il se retrouve. Je n'ai aucun intérêt à en dévoiler plus.
On revoit beaucoup l'Ordre et de nombreux personnages nouveaux, souvent les enfants des premiers guerriers. On sent que Lara Adrian plante le décor pour ses prochains livres.
J'ai passé un bon moment de lecture et j'ai hâte de le prochaine opus qui aura Nathan comme personnage central.

L'extrait :
Mira était nue sous la douche, la tête renversée en arrière, l’eau coulant sur ses cheveux blond pâle et sa peau crémeuse.
Kellan en eut le souffle coupé. Mais, au lieu de refermer doucement la porte et de continuer son chemin, il l’ouvrit grand et entra dans la pièce pleine de vapeur avant de la refermer derrière lui.
En entendant le déclic du pêne, Mira se couvrit de ses mains et de ses bras et regarda de son côté. Il y avait comme de l’incertitude dans ses yeux lavande et elle gardait les lèvres entrouvertes sans rien dire.
Kellan restait là à l’admirer.
— Tu es restée, murmura-t-il.
Elle déglutit. Des gouttes d’eau perlaient à ses cils et lui tombaient du menton.
— Je suis restée.
Il hocha la tête.

— Je viens de vérifier comment allait Candice, reprit-il sourcils froncés. Elle m’a dit que tu étais passée la voir, que vous aviez parlé… de moi ?
— Oui, répondit doucement Mira, sans lâcher les bras, pas prête encore à se laisser aller, ce qu’il n’aurait certes pu lui reprocher.
— Tu ne lui as pas révélé mon nom, fit-il remarquer. Tu ne lui as rien dit de mon passé au sein de l’Ordre. (Tête baissée, les yeux rivés sur elle, il avança d’un pas, puis d’un autre.) Tu n’as pas trahi mes secrets, aucun d’entre eux.
— Bien sûr que non, répliqua-t-elle.
— Tu m’as protégé, reconnut-il. (À présent, il était juste devant elle, au bord même de la douche ouverte.) Tu as fait ça pour moi, alors même que je ne t’ai donné aucune raison pour.
Elle hocha légèrement la tête, bras toujours tendus croisés comme en un bouclier.
— Oui.
Comme il pénétrait sous l’eau près d’elle, sans s’être débarrassé ni de ses vêtements, ni de ses rangers, elle laissa échapper un petit cri. Debout devant elle, il se laissait tremper de la tête aux pieds sans s’en préoccuper le moins du monde.
— Tu aurais pu t’en aller sans problème aujourd’hui. Mon Dieu, j’aurais aimé que tu le fasses.
— Je…, commença-t-elle, mais il l’interrompit par un juron.
— Tu aurais pu quitter tout ça. Au lieu de ça, tu as aidé à nettoyer les conséquences d’un désastre dont j’étais responsable, puis tu as eu la grandeur d’âme d’aller prendre des nouvelles d’un membre blessé de mon équipe. (Il secoua la tête et lui prit doucement les mains et les écarta de son corps nu, avant de déposer un baiser sur chacun de ses poings serrés.) Après tout ce que je t’ai dit aujourd’hui là-bas, tu es restée.
Elle le regardait, lèvres entrouvertes, poitrine se soulevant et s’abaissant rapidement. Kellan ne lui avait pas lâché les mains. Doucement, il les abaissa à ses côtés, dégageant sa nudité dans toute sa splendeur.
— Après tout ce que j’ai fait, laissa-t-il échapper dans un murmure, pas seulement aujourd’hui ou il y a huit ans quand je suis parti en te laissant croire que j’étais mort, mais depuis notre première rencontre, ma puce. Depuis toujours, depuis le tout début, tu es restée avec moi. Tu m’as toujours soutenu.
— Et je te soutiendrai toujours, répondit-elle d’une voix calme, mais le regard décidé. C’est ce qu’on fait quand on aime quelqu’un.
Kellan se figea. Il pouvait à peine bouger, à peine respirer.
— Ne dis pas ça, Mira. C’est la pire chose que tu puisses me dire maintenant.
— Pourquoi ? (Elle leva les yeux vers lui sous le jet de la douche, sa peau baignée de la chaude lumière provenant des yeux de Kellan, où s’allumaient des étincelles d’ambre.) Pourquoi est-ce que je ne te dirais pas ce que je ressens pour toi ?
Il eut du mal à retrouver sa voix et commença par émettre un grognement surnaturel.
— Parce que quand tu dis ça, j’ai envie de t’avoir encore plus proche de moi, alors même que je devrais te laisser partir… avant que les choses empirent.
— Alors lâche-moi, Kellan.
Ces mots le prirent de court. C’était un ordre, énoncé sans la moindre hésitation. Il regarda fixement son beau visage, ses yeux courageux au regard intraitable et son nez espiègle parsemé de taches de rousseur, sa bouche obstinée qui ne lui avait jamais délivré la moindre pitié, même quand il s’agissait de plaisir, et dont les lèvres étaient à présent serrées en attente de sa réponse.
— Si tu ne m’aimes pas, reprit-elle, si tu veux vraiment que je parte… alors lâche-moi.
Il n’en fit rien. Même si tout ce qu’il y avait de sain et de logique en lui lui criait de lui lâcher les mains tout de suite et de s’en aller, il garda les doigts serrés sur ses poignets en pressant de plus en plus fort.
— Putain de Dieu, ma puce, cracha-t-il.
Puis, sans prévenir, il inclina la tête jusqu’à celle de Mira et l’embrassa.
Ce baiser fut violent, profond et possessif. Il n’aurait pas pu en être autrement pour lui en cet instant.
Et elle l’accepta de toute son âme. Il glissa sa langue au-delà des lèvres de Mira, grognant de désir animal lorsqu’elle la suça en haletant.
Il avait les veines en feu, un feu qui circulait dans ses membres, sa tête, son cœur et son sexe. Il entrelaça ses doigts à ceux de Mira et la poussa jusqu’à lui plaquer le dos contre le mur mouillé de la douche. Il sentait ses tétons durcis à travers le tissu trempé de son tee-shirt. Ses courbes fabuleuses s’adaptaient parfaitement à son corps sculpté.
Kellan leva les bras, entraînant ceux de Mira vers le haut le long du mur jusqu’à maintenir ses mains bien au-dessus de sa tête. Il l’épingla là, prisonnière de son étreinte et immobilisée par le poids de son corps, qu’il collait au sien. Sans cesser de l’embrasser, dévorant sa bouche, il pressait son érection contre l’abdomen de Mira. Elle était tellement désirable que son pelvis allait et venait de lui-même, son membre tressautant dans la prison de son jean.
Il inclina la tête jusqu’à son cou et l’embrassa là dans le creux, la sentant gémir et frissonner sous ses lèvres.
— Oh putain, Mira ! grogna-t-il contre sa gorge délicate sur laquelle ruisselait l’eau. Bordel !
Il allait et venait contre elle, vêtements trempés, enivré par le chaud parfum de sa peau nue et la douce fragrance de miel de son excitation. Ses crocs vibraient et envahissaient sa bouche.
Il lui fallait absolument goûter à sa douceur, tout de suite !
Le sang de Mira l’appelait, mais ce fut un autre nectar qui l’arracha à son cou avec un grognement étouffé. Ce ne fut qu’alors qu’il lui lâcha les mains, s’agenouillant lentement devant elle, jalonnant sa descente de baisers sur ses seins et son ventre si doux.
Elle laissa échapper un petit cri d’impatience comme il prenait son temps pour atteindre son objectif, lèvres et langue goûtant à chaque centimètre de peau tendre qu’elles traversaient. Une main sur sa poitrine, il fit glisser l’autre sur son flanc, lui laissant la chair de poule dans son sillage et la faisant trembler de petits spasmes entrelacés de soupirs.
Tout en l’embrassant partout sur le corps, il laissa sa main descendre le long de sa cuisse, puis passer à l’intérieur de celle-ci avant de remonter paresseusement le long de la peau satinée. D’une pression délicate des doigts, il lui fit alors écarter les cuisses. Devant sa réaction enthousiaste, il sourit contre son estomac, puis plongea le bout de sa langue dans son nombril tout en caressant les pétales de son sexe du dessus de la main.
Les écartant du bout des doigts, il glissa ceux-ci à l’intérieur. Elle frissonna contre sa main, souffle coupé, lorsqu’il vint titiller du pouce son clitoris. Transpercé par le désir, Kellan sentit ses crocs s’allonger dans sa bouche.
Il était à présent complètement à genoux devant elle, tête baissée entre ses jambes tandis que le jet d’eau chaude lui cascadait dessus. Avec un grognement profond, il tourna le visage vers l’intérieur de la cuisse de Mira et se mit à suçoter sa peau tendre. Elle gémissait, hors d’haleine, son orgasme déjà en vue alors qu’il n’avait pas encore posé sa bouche à l’endroit qu’il visait chez elle.
Kellan lui souleva la jambe pour la poser sur son épaule, l’embrassant encore, prenant un malin plaisir à constater qu’elle était si prête à le recevoir, si réactive. Tout ça pour lui, pensa-t-il avec gourmandise. Elle l’avait dit elle-même ce matin-là dans le lit. Il n’y avait eu personne d’autre que lui au cours de tout ce temps qu’ils avaient passé séparés, jamais.
Une vague de possessivité s’empara de lui, inattendue, imméritée et pourtant indéniable.
Il tourna de nouveau la tête pour admirer son sexe rose gonflé. Un rapide baiser la fit frissonner. Le contact de ses lèvres et de ses crocs sur ses pétales juteux lui coupa le souffle et elle lui passa les mains dans les cheveux pour le maintenir en place tandis qu’il plongeait sa langue en elle.
— Oh, mon Dieu, lâcha-t-elle d’une voix rauque. Je vais jouir.
— Attends, murmura-t-il.
Puis il passa les mains derrière elle pour attraper son petit cul ferme et l’attira jusqu’à sa bouche affamée.
Il enfonça son visage entre ses cuisses, buvant à sa source, s’y noyant. L’instant d’après, elle explosait contre sa bouche, basculant les hanches, traversée de grands spasmes. Il lécha tout son soûl, toujours assoiffé.
Alors que son orgasme commençait à refluer, elle descendit la jambe de son épaule et l’attrapa par le tee-shirt, essayant de toutes ses forces de le lui arracher.
— En moi, intima-t-elle pantelante. Maintenant, Kellan.
Obéissant sans rechigner, il se leva, arracha son tee-shirt et le jeta sur le sol de la douche, puis se débarrassa de ses rangers tandis que Mira s’occupait des boutons de son jean trempé. Comme elle ne s’en sortait pas, il prit la relève. À peine eut-il défait le dernier bouton que Mira baissait son pantalon pour libérer son sexe dressé.
Au bout de quelques caresses, il n’en pouvait plus.
La prenant dans ses bras, il lui mit les cuisses autour de sa taille et la pénétra d’un coup. Tous deux grognèrent sous l’impact puis frissonnèrent lorsqu’il l’emplit complètement, l’écartant comme un gant de soie autour de son membre. Il fit aller et venir son pelvis quelques fois, mais il était déjà trop loin pour faire les choses doucement.
Il accéléra le rythme sans lâcher Mira, admirant son visage alors qu’une nouvelle jouissance s’apprêtait en elle. Elle s’accrocha à lui, talons plantés dans ses fesses, ongles lui griffant les épaules. Son propre orgasme se préparait à la base de sa colonne et la chaleur fusait dans ses veines.
Mira l’agrippa avec encore plus de force, ses soupirs de plaisir se transformant en halètements tandis que les premiers tremblements de sa jouissance se répercutaient le long du membre de Kellan. Il plongea plus profond et plus fort en elle, la poussant vers le point de non-retour, retenant son orgasme jusqu’à ce qu’il la sente éclater autour de lui. Elle jouit soudain en laissant échapper un cri de gorge, son souffle comme celui d’un volcan contre l’oreille de Kellan.
Il ne la quitta pas de ses yeux enflammés, se gorgeant de toutes les étapes de son plaisir. Elle était si belle, si sexy, si gourmande, se contractant sur lui tandis qu’il accélérait encore le tempo.
Son orgasme se précipita sur lui, féroce et incontrôlable.
Il jouit en rugissant, la chevauchant sauvagement, incapable de s’arrêter même une fois toute sa semence éjectée. Épuisé mais loin d’être repu, il laissa tomber la tête dans le creux de l’épaule de Mira et resta là à se balancer contre elle, savourant la présence de son corps contre le sien et le refuge brûlant de son sexe.
— Tu es restée, murmura-t-il en glissant la bouche le long de son cou, où son pouls battait en rythme avec le sien.
La réponse chuchotée de Mira glissa dans ses cheveux où elle avait posé les lèvres sur le dessus de son crâne.
— Tu ne m’as pas lâchée.