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mercredi 12 septembre 2018

Sinners of Saint, Tome 3 : Scandalous de L.J. Shen





 

Trent Rexroth. Insensible, froid et calculateur. Et c’est l’homme qui va me briser le cœur. Il a trente-trois ans. Moi, dix-huit. Autant dire qu’à ses yeux je ne suis qu’une gamine. Pire, l’enfant gâtée de son ennemi juré, celui qu’il rêve de faire tomber. Je ne me fais donc aucune illusion : si aujourd’hui Trent s’intéresse à moi, c’est uniquement pour parvenir à ses fins. Alors oui, si j’étais raisonnable, si je voulais éviter un scandale à ma famille, je garderais mes distances. Mais ce n’est pas le cas. Malheureusement pour moi, l’interdit ne m’a jamais semblé aussi irrésistible.



L.J. Shen s’est imposée dès son tout premier roman comme une voix incontournable de la romance New Adult – un succès confirmé dès la parution de Vicious qui s’est immédiatement hissé en tête de tous les palmarès de vente. Quand elle n’écrit pas, L.J. Shen est une véritable badass (comprendre qu’elle aime passer du temps avec sa famille et ses amis dans sa Californie d’adoption, regarder ses séries préférées ou lire un bon livre). 

  Cliquez sur la couverture pour lire les autres chroniques de la série.
http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/2017/10/sinners-of-saint-tome-1-vicious-de-lj.html
http://lachroniquedespassions.blogspot.com/2018/03/sinners-tome-2-devious-de-lj-shen.html


 


Ne passez pas à côté de cette série !
Elle est géniale !

Je vais développer mais je peux vous dire qu'en matière de romances,- j'ai quelques centaines de livres derrière moi- L.J. Shen se pose comme une référence en matière de romance New Adult.

Le premier tome donne le ton avec ce personnage très sulfureux, Vicious (tout est dans le nom...). Il s’accommode mal de la moral.

Alors oui, tous les personnages de L.J. Shen tombent amoureux sauf qu'ils ont une vision de l'amour qui se dédouanent des codes sociaux.
La preuve en est encore là avec Trent qui est attiré par la fille de son ennemi qui est à peine majeure. Il a presque le double de son âge. D'ailleurs, il l'appelle la gamine. Il sait de quoi il parle parce qu'il a « une gamine ». Il lutte pour que sa fille de 4 ans sorte du mutisme qu'elle s'est imposée.

L'auteure nous offre donc encore une fois l'histoire d'un amour compliquée et impossible servie par une écriture hautement addictive. Car oui, cette lecture ne peut se lire que d'une traite ! Ce roman fait parti de ceux dont il est difficile de stopper la lecture sous peine d'intense frustration.
Tous les autres membres de la bande sont là, fidèles à eux-mêmes. Personnellement, j'ai souri en retrouvant intact l'arrogance cruelle de Vicious. Mais je dois dire que tous sont extrêmement bien ficelés et aucun ne vous laissera indifférents.

Bref, même si j'aime d'amour le premier tome, celui-ci est aussi un excellent cru que vous ne pouvez pas louper !



Je devrais me débarrasser de toi, Van Der Zee. On a déjà dépassé le point de non-retour.
Vas-y. Ce n’est pas moi qui te supplierai de me reprendre. Je déglutis contre la pression de sa main, les yeux rivés aux siens. Je l’aperçus néanmoins sortir son sexe de son pantalon en périphérie de mon champ de vision. Je savais déjà qu’on allait le faire comme on l’aimait, tous les deux. Comme des animaux. Tout habillés, de la paille collée à nos corps en sueur, nos peaux s’entrechoquant bruyamment pour nous rappeler que le désir qu’on éprouvait l’un pour l’autre n’était ni joli ni élégant. On allait coucher ensemble comme la nature l’exigeait. Sans dignité, sans fierté, sans honte. On n’allait pas faire l’amour. On allait batailler, comme pour tout ce qu’on faisait ensemble.
Tu ne supplieras pas, répéta-t-il.
Un sourire de plus en plus rayonnant ornait ses lèvres. Il me provoquait en pressant son sexe contre le mien, toujours dissimulé par ma culotte. Il décrivait des cercles délicieux autour de mes lèvres avec son extrémité, et j’avais l’impression de devenir folle.
Je ne supplierai pas.

Tu ne supplieras pas, dit-il encore, en me pénétrant à travers ma culotte.
Le tissu entra douloureusement dans la chair de l’intérieur de mes cuisses, et je rejetai la tête en arrière en grimaçant.
J’en voulais encore.
Je voulais qu’il y aille plus fort. Je voulais tout.
Je gémis et glissai les mains dans son pantalon pour lui agripper les fesses.
Qu’est-ce qu’on est en train de faire ? demandai-je en écartant davantage les jambes.
Exactement ce que je m’étais promis de ne jamais refaire.
Baiser sans capote.
Il rit et déposa un baiser sur mes lèvres, puis ma joue, puis mon front.
Souviens-toi, Edie, me rappela-t-il, tout près de mon oreille.
Ne supplie pas.
Je savais que ce seraient ses derniers mots avant un long moment.
Il me retourna, et je me retrouvai sur le ventre, les fesses en l’air, si rapidement que je n’eus même pas le temps de me rendre compte qu’il était aussi en train de m’arracher ma culotte. Le tissu se déchira sur le côté, et je poussai un cri de douleur en agrippant une poignée de foin. Je me tordis le cou pour voir ce qu’il faisait, mais il m’attrapa la mâchoire et me fit tourner la tête pour que je regarde par terre.
Puis il mit un, deux… trois doigts en moi, l’un après l’autre. Il recroquevilla ensuite le majeur et atteignit immédiatement mon point G. Il appuya dessus impitoyablement, et je me tortillai. Tout en moi me criait de m’enfuir.
Ne supplie pas. N’en demande pas plus.
J’en voulais déjà trop.
Ma colonne vertébrale était semblable à la mèche d’une bougie. Elle fondait lentement. Mon premier orgasme fut aussi sauvage qu’étrange. Comme si mes coutures étaient en train de craquer. Comme si mon corps était enfermé dans un corset trop serré. Muscles tendus, ventre contracté, orteils recroquevillés… La chaleur était insupportable. C’était à la fois trop et pas assez. J’allais exploser dans un feu d’artifice de petits atomes et de cellules minuscules. Et le pire, c’était que je savais que Trent ne me recollerait pas après.
Je jouis autour de ses doigts en tremblant, comme si mon corps ne m’appartenait plus. Et de fait, il lui appartenait. Il retira ses doigts et prit son sexe dans sa main pour le lubrifier avec mes fluides.
En un seul mouvement, il me fit me mettre à quatre pattes et plaqua son sexe entre mes fesses. Je tressaillis à ce simple contact.
Tu me rends fou.
Tu me détraques, répondis-je en souriant, la joue pressée contre le foin.
En sentant le bout de son sexe à l’entrée de mon anus, je me contractai par réflexe. Il se mit à me caresser doucement avec son doigt.
Sale pervers.
Détends-toi, Edie.
Je sentis à nouveau son extrémité et tentai de ne pas me crisper. Pendant les premières secondes, l’intrusion fut plus que supportable, mais d’un coup, une pression déferla dans le bas de mon dos. Je me mordis la lèvre en attendant la partie où c’était agréable.
Tu m’as détruite, murmurai-je.
Il me pénétra un peu plus profondément, puis poussa encore. Ça me brûlait. Je n’aimais pas ça. La sensation était horrible. Comme s’il allait me déchiqueter.
Tu m’as bien foutu en l’air aussi, rétorqua-t-il en me pénétrant entièrement.
Je mordis le foin. Un goût amer envahit ma bouche, et j’agrippai la paille poussiéreuse entre mes doigts.
Il embrassa mon oreille et lécha la larme de douleur qui roulait sur ma joue.
La prochaine fois que tu fais une blague sur les mecs qui t’ont baisée avant moi, rappelle-toi que tous tes orifices m’appartiennent, y compris le trou que je laisserai dans ton cœur quand j’en aurai fini avec toi.
Quand il commença à bouger, je crus qu’il était en train de verser de l’essence en moi avant de jeter une allumette. Mais après six ou sept va-et-vient, je commençai à me détendre et à m’habituer à sa présence en moi. Il choisit ce moment pour pincer doucement mon clitoris.
Je poussai un gémissement d’extase et fermai les yeux, perdue dans ses caresses.
Il me fit écarter davantage les jambes. Je me détendis encore et m’ouvris plus, et ses coups de rein s’intensifièrent, sans qu’il cesse de titiller mon clitoris. Mes coudes tremblaient. Oui. C’était tellement plus intense, intime et dingue que tout ce que j’avais fait jusque-là.
Edie, je vais jouir.
C’était étrangement rassurant de le sentir en moi de cette façon. Surtout quand une de ses mains se consacrait à mon autre orifice et qu’il agrippait ma taille si fort que j’avais l’impression que j’allais tomber tant mes jambes flageolaient.
Putain, Edie !
Viens. S’il te plaît, gémis-je.
Je sentis un sourire naître sur mes lèvres. Il me tira les cheveux, me faisant arquer le dos. Mes épaules rencontrèrent son torse, et il mordit le haut de mon oreille.
Je savais que tu supplierais. Je suis ton point faible, Edie.
Tu es foutue.
Vas-y, sifflai-je.
Il jouit en moi, et je jouis sur sa main…