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samedi 25 avril 2015

Les fantômes de Maiden Lane Tome 7 : Cher Monstre de Elizabeth Hoyt



Faussement accusé de meurtre, le Vicomte Apollo Greaves s'est échappé de Bedlam.





Faussement accusé de meurtre, le Vicomte Apollo Greaves s'est échappé de Bedlam. Avec les soldats de la Couronne à ses trousses, il trouve refuge dans les ruines d'un jardin, se faisant passer pour un simple jardinier. Mais quand une vive jeune femme emménage, il est rapidement distrait...

Lily Stump, une des meilleures actrices de Londres, n'a pas de chance en ce moment et elle est forcé de déménager avec sa bonne et
xson fils. Mais elle et sa famille ne sont pas les seuls habitants... un monstre d'homme, silencieux, occupe également les ruines calcinées. Mais lorsqu'elle le surprend à lire ses pièces, Lily réalise qu'il cache quelque chose...


Bien que la passion les anime, Apollo sait que Lily garde aussi des secrets. Mais lorsque son passé le rattrape, il est forcé de choisir entre son amour pour Lily... ou la vérité explosive qui le rendra libre.




Lecture finie



Lire une romance historique d'Elizabeth Hoyt c'est au final prendre peu de risques. J'ai lu tous ses titres parus en France et à aucun moment je n'ai été déçu.

Alors certes, il y en a des meilleurs que d'autres mais toutes sont à conseiller. Avec ce roman, Mme Hoyt a remporter un Rita Awards (distinction qui récompense les meilleurs auteurs de romance). C'est bien justifié.

 

J'ai beaucoup aimé le personnage masculin. J'ai un faible pour les gros durs malmenés par la vie et on peut dire que dans le cas d'Apollon, une méchante fée s'est penchée sur son berceau. Le jumeau d'Artémis, l'héroïne du tome précédent a été emprisonné injustement à Bedlam ou il a vécu des sévices qui l'ont rendu muet et l'ont traumatisé.

Ce géant est un fuyard qui tente de démontrer son innocence. Caché dans un théâtre partiellement délabré, il tombe sous le charme de l'autre locataire des lieux, Lily.

L'attraction entre ces deux là est évidente dès le début et il cède très rapidement à leur penchant. C'est d'ailleurs ce qui m'a un peu ennuyé. J'aurai aimé un peu plus d'interdit. Car même si Lily montre que leur relation n'a pas d'avenir, elle s'y jette la tête la première sans vraiment hésiter ou se restreindre. Moi qui aime les amours contrariées, j'ai été un peu chagriné.

Apollon est subjugué par sa belle. Un peu trop vite à mon goût. Il manque un peu d'obstacle dans leur relation qui n'est pas vraiment maltraitée. Alors certes Apollon doit batailler avec son statut de fuyard et pour prouver son innocence mais c'est uniquement ici que se pose les difficultés.

Bref

Ce n'est pas le meilleur Elizabeth Hoyt pour moi mais Mais Mais il reste une très bonne romance historique que j'ai dévoré grâce à la plume tantôt sensuelle tantôt pleine d'esprit de l'auteure.




Chuut, murmura-t-il en lui caressant le visage.

Il y avait des gens dans la pièce d’à côté, Lily le savait et n’en avait cure. Elle se cramponna aux épaules Apollon, rêvant de le sentir nu contre elle, et qu’il redevienne Caliban l’espace de quelques instants.

C’est alors qu’il la souleva et l’assit sur une petite table qui vacilla sous son poids. Il lâcha un juron, puis lui retroussa ses jupes et glissa la main entre ses cuisses. Il alla droit au but, glissa les doigts entre les pétales de son sexe sans autre préambule, comme s’il avait tous les droits.

Lily gémit de nouveau.

Chut ! l’admonesta-t-il.

Mais déjà son pouce entamait un lent mouvement circulaire sur son clitoris.

Lily lui mordit l’épaule pour ne pas crier.

Il s’inclina pour lui lécher la gorge.

Et, sans prévenir, il retira sa main.

Lily poussa un grognement qui lui arracha un rire sensuel tandis qu’il déboutonnait son pantalon. Il se positionna entre ses cuisses, les lui écarta davantage.

Arrête, siffla Lily. La table va se briser.

Il se contenta de la regarder, sourit et… la pénétra d’une seule poussée. Une invasion si délicieuse qu’elle faillit crier.

Un jour, haleta-t-il, je te prendrai dans un endroit où tu pourras gémir et crier tout son soûl. Et crois-moi, je te ferai crier !

Qu’il demeure ainsi immobile alors que son sexe était logé profondément en elle, la rendait folle.

Bouge ! le supplia-t-elle.

Alors il plaqua la main contre le mur et commença de la pilonner. C’était merveilleux, mais à chaque coup de reins, la table heurtait le mur, et Lily s’affola un peu. Le bruit risquait d’attirer quelqu’un. Oh, Seigneur ! elle n’avait aucune envie d’arrêter…

Enroule les jambes autour de moi, lui dit-il à l’oreille.

Ils vont nous entendre.

Lily, ma chérie. S’il te plaît.

À peine eut-elle fait ce qu’il lui demandait qu’il lui empoigna les fesses et la souleva. Empalée sur son pénis, elle se cramponna à lui. La position était d’une telle obscénité qu’elle aurait dû s’évanouir de honte.

Or, elle faillit jouir.

Apollon s’était adossé au mur, les yeux fermés, et la faisait aller et venir sur sa virilité avec autorité, l’utilisant comme un instrument de plaisir.

C’était d’une volupté telle qu’elle n’était pas sûre de pouvoir se retenir de crier.

Probablement perçut-il le danger, car il rouvrit les yeux et murmura :

Embrasse-moi.

Lily approcha ses lèvres des siennes. Elle avait l’impression d’être une poupée entre ses bras puissants. Son baiser fut très sage, d’abord. Presque chaste. Il contrastait en tout cas bizarrement avec la sauvagerie de leur étreinte. Cependant, Lily en voulait davantage. Elle aurait aimé que cela dure à jamais, qu’Apollon la possède encore et encore et encore…

Cependant, la magie ne pouvait pas être éternelle.

Lorsqu’il ralentit le rythme, Lily glissa la main entre eux et titilla son clitoris avec deux doigts.

Il arqua un sourcil.

Que… que fais-tu… ? haleta-t-il.

Je me caresse pendant que tu me baises.

Il serra les mâchoires, et Lily sentit sa semence l’inonder.

Et lorsqu’elle jouit à son tour, elle lui mordit le cou.