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lundi 27 octobre 2014

Les Anges Renégats Tome 1 : Une Note de Pourpre de Sylvia Day

 




Adrian Mitchell est un ange puissant, leader d'une unité d'élite de Seraphim.  Sa tâche est de punir les anges déchus qui sont devenus vampires.... 

Adrian Mitchell est un ange puissant, leader d'une unité d'élite de Seraphim. Sa tâche est de punir les anges déchus qui sont devenus vampires, et de commander une meute agitée de lycans qui sont sous contrat. Mais Adrian a souffert aussi pour s'être impliqué avec des mortels - et perdre la femme qu'il aime encore. Aujourd'hui, près de deux cent ans plus tard, il a retrouvé son Ombre - son âme habitant un nouveau corps, sans aucun souvenir de lui. Mais cette fois, il ne la laissera pas partir...






 
Sylvia Day se lance dans la romance paranormale.

Les points forts

L'histoire. Je l'ai trouvé assez captivante. Un univers qui m'a attiré. Les anges sont un peu au sommet de la hiérarchie des êtres surnaturels et ils sont un peu les gardiens de ce monde.

Les personnages. Beaucoup de personnages ! On sent que l'auteure se lance dans une série... D'ailleurs les personnages secondaires (Elijah et Vashti) sont sans surprises les héros du second tome. Les autres sont tous décrits comme « magnifiques, beau, un corps de rêve, etc... ». On sent que ce sont des premiers rôles potentiels.

Les points faibles

Sylvia Day intègre le genre de la romance paranormale en appliquant les codes à la lettre. Adrian et Lindsay sont un beau couple mais par certains aspects, ils ont un côté de déjà vu. Je pensais beaucoup à Nalini Singh et à sa série Chasseuse de vampires. Il y a beaucoup de situations et de personnages qui se ressemblent (sans être identiques).

Ce livre m'a fait passé un bon moment sans pour autant être un coup de cœur mais je lirais le deuxième tome, Désir sauvage dont la sortie est prévue le 15 février 2015.
à découvrir ?
 


Il recula, juste assez pour l’examiner. D’une main tremblante, il écarta quelques mèches échappées sur son beau visage. Ses lèvres blêmes étaient légèrement entrouvertes, révélant la pointe d’une minuscule canine. Le cœur d’Adrian se serra un peu plus.
— Neshama, ne me quitte pas.
Il lui plongea un doigt dans la bouche et la canine acérée déchira sa chair. Enfonçant plus loin son index sanguinolent, il le lui frotta contre la langue.
Bois, susurra-t-il. Bois ou tu mourras. Et tu me tueras avec toi.
Il attendit ce qui lui sembla une éternité. Comme elle ne bougeait pas, il retira son doigt et recommença avec un autre, puis il enfonça de nouveau ses deux doigts dans les profondeurs glacées de sa bouche.
Les lèvres de Lindsay frémirent.
Oui, neshama sheli. Bois. Reviens-moi.
Un long gémissement lui échappa, quasi inaudible. Et elle avala péniblement.
Bois-moi, l’encouragea-t-il. Prends ce dont tu as besoin.



  L'extrait :
Les mains de Lindsay montaient et descendaient le long de son sexe, inlassablement, la poigne ferme et le rythme régulier. Des respirations saccadées soulevaient le torse d’Adrian, se mêlant à celles, rapides et chaudes, dont elle lui caressait le thorax. Elle avait les tétons durs et pointés contre lui, et ses hanches se balançaient en petits cercles vifs et pleins de désir. Les yeux humides, il colla les lèvres à son front.
Tu es de plus en plus gros, murmura-t-elle. Et dur.
Il regardait la main qui pompait inlassablement sur son membre, à une vitesse surnaturelle. Tout à fait ce dont il avait besoin. Après deux siècles de désir refoulé, il lui fallait se libérer. Maintenant. Ensuite il pourrait la séduire comme il se doit. Il l’attirerait dans son lit, l’envelopperait de ses bras et ferait comme si rien ni personne d’autre n’existait au monde qu’eux deux. Sans conséquences, sans duperie, sans séparation inévitable et éternelle.
Oui, haleta-t-il contre son front humide de sueur. J’y suis presque…
Le plaisir s’enroula autour de son échine et se déversa comme de l’acier en fusion à la base de son sexe. Tentatrice, Lindsay l’encourageait d’une voix rauque de désir.
Montre-moi. Jouis pour moi, Adrian. Jouis fort.
Continue à me caresser, ne t’arrête pas.
Je ne vais pas m’arrêter. J’en suis incapable. Je veux te voir.
Son corps tout entier fut secoué par le jet brûlant.
— Lindsay.
Elle émit un gémissement affamé alors qu’il frissonnait de son orgasme explosif, continuant à le pomper inlassablement, avec le dévouement d’une femme qui ne souhaitait rien d’autre que de lui donner du plaisir.
Je t’aime. Les mots grimpèrent depuis le tréfonds de son âme, menaçant de lui échapper.
Incapable de contenir le flot des sentiments qui l’assaillaient, il étouffa la vérité dans la douceur de sa bouche.
Lindsay flageola sur ses jambes dès l’instant où Adrian scella sa bouche à la sienne.
Il la fit pivoter dans ses bras et lui prit le visage entre ses mains. Si férocement excité qu’il ait été dans l’attente de l’orgasme, il était à présent d’une tendresse à faire fondre. Ses lèvres étaient légères sur les siennes, sa langue un lien de velours. Elle lui prit les poignets, si profondément pénétrée de son odeur et de son goût qu’elle recula sans s’en rendre compte jusqu’à heurter le mur.
Merci, chuchota-t-il, avant de replonger la langue dans sa bouche.
Elle laissa échapper un petit gémissement. Il balançait la tête lentement, d’un côté et de l’autre, ses lèvres glissant contre les siennes. Il plongea soudain les doigts dans ses cheveux et lui caressa la nuque. Un plaisir torride la traversa, s’infiltra dans son corps avide tout en apaisant son désir. Comme engourdie par les assauts étonnamment délicats de sa bouche, elle agrippa ses hanches et l’attira contre elle.
Tu n’entres pas dans ma tête, OK ?
Ce n’est pas dans ta tête que j’ai envie d’entrer, en ce moment.




L'extrait :
Détache-moi.
Pas question que tu m’échappes à nouveau.
Sa voix était basse et parfaitement calme, mais d’une fermeté aussi tangible que le string qui lui maintenait les poignets.
Elle tira de nouveau. La dentelle se déchira et, immédiatement, quelque chose de plus solide la plaqua à la porte. Quand les mains d’Adrian s’insinuèrent sous son tee-shirt pour envelopper ses seins dénudés, elle comprit ce qui la retenait prisonnière cette fois-ci : son soutien-gorge. Un frisson la parcourut. La seule fois où on l’avait retenue contre son gré, c’était le jour de l’assassinat de sa mère.
Défais-moi ces liens, Adrian.
Il pinça entre ses lèvres la peau fragile du côté de son cou. Et du bout des doigts, il serra les pointes érectiles de ses tétons.
Non…
Malgré elle, son corps se tendait sous ses mains, elle sentait ses seins hypersensibles gonfler et s’alourdir.
Tu es bouleversé. Il f… il faut qu’on parle. Oui, allons discuter.
Pas maintenant.
Il l’agrippa par les hanches, et elle se rendit compte qu’elle était désormais complètement nue. Et quand une cuisse virile se fraya un chemin entre les siennes, elle comprit qu’Adrian l’était aussi.
Son souffle court emplissait le silence de la pièce. Son cœur battait la chamade, sous l’effet d’un puissant mélange de peur et de désir interdit. Si n’importe qui d’autre l’avait privée de sa liberté de mouvement, elle serait devenue folle. Mais il s’agissait d’Adrian, et le contact de ses mains sur sa peau repoussait la terreur qu’elle aurait pu éprouver.
Tu ferais bien d’y réfléchir à deux fois, haleta-t-elle, tentant vainement de se soustraire à ses mains brûlantes. Tu n’as pas vraiment envie que tout ça se passe. Car tu sais ce qui t’arrivera, si tu cèdes à la tentation.
Pour toute réponse, il glissa son membre en érection entre les lèvres humides de son sexe. Lindsay s’immobilisa. Il était chaud, il était dur, délicieusement long et épais.
Tu as vraiment l’impression que je n’en ai pas envie ? ronronna-t-il.
Elle s’arc-bouta quand, du bout des lèvres, il poursuivit sur ses tétons le manège de ses doigts. Le portemanteau protesta, mais tint bon. Adrian n’était pas équipé de ces portes creuses qui auraient donné à Lindsay une chance de lui échapper. Le bois massif était largement assez solide pour supporter son poids et celui de son assaillant.
Et alors qu’Adrian lui titillait les mamelons, son incorrigible bouche léchant et suçant tour à tour, elle sentait toutes ses bonnes résolutions l’abandonner.
J’ai peur, mentit-elle, dans un dernier espoir de le dissuader.
Je sais. Et ça te met en feu, dit-il en insérant un doigt entre les replis de son sexe, humides de désir. Toi qui es toujours si courageuse, tu me fais suffisamment confiance pour avoir peur.
Le gémissement qu’elle lâcha résonna dans la pièce. Lindsay fut soudain frappée par une douloureuse évidence : de l’autre côté de la porte contre laquelle Adrian la plaquait, s’étendait un couloir où déambulaient sans doute une dizaine d’anges qui la détestaient et la redoutaient pour l’unique raison qu’en séduisant leur chef, elle en faisait un homme. Avec toutes les faiblesses, la soif de luxure et l’aspiration au confort qui allaient avec la condition de mortel.
Arrête ça.
Je ne peux pas, souffla-t-il en l’embrassant encore. Je ne veux pas.
Le baiser chaud, humide et dévorant qu’il lui donna était celui d’un homme qui avait outrepassé ses propres limites pendant leurs quelques jours de séparation.
Bon Dieu, Adrian !
Elle ondula sous sa poigne alors qu’entre ses lèvres il capturait l’autre téton, lui infligeant la même délicieuse torture qu’à son semblable.
Pourquoi m’empêches-tu de te sauver ?
Avec un petit bruit de succion, il relâcha le mamelon, puis releva la tête pour frotter la tempe contre la sienne.
Il n’y a rien à sauver. Tout est déjà en train de s’écrouler
La sincère émotion, la douleur qu’elle entendait dans ses paroles lui brisa le cœur. Elle aurait voulu l’attirer contre elle, le serrer fort, apaiser son tourment. Mais, incapable de bouger, elle n’avait que sa voix pour le réconforter.
Raconte-moi ce qui s’est passé.
Plus tard.
Il se laissa glisser le long de son corps, caressant d’abord sa gorge du bout des lèvres, puis son nombril avec la langue. Lorsque son souffle tiède lui effleura l’intérieur des cuisses, Lindsay se mordit la lèvre pour ne pas crier. Malgré la détresse que provoquait cette immobilisation involontaire dans le noir, malgré l’inquiétude que suscitait l’humeur désabusée d’Adrian, elle était profondément excitée. La situation devenait intenable. Car elle ne pouvait pas non plus oublier où ils se trouvaient, ni que beaucoup de personnes – des anges – les entendaient peut-être.
Ne fais pas ça, tu vas le regretter.
Ce que je regrette, c’est de ne pas l’avoir déjà fait.
Du pouce, il écarta ses chairs moites, tout en titillant son clitoris de la pointe de la langue. Dès que le sexe de Lindsay répondit à ses caresses par une série de palpitations affamées, Adrian lâcha une sorte de feulement.
J’aurais dû terminer ce que nous avions commencé à Las Vegas. J’aurais dû oublier cette fichue porte et te prendre, te prendre encore, jusqu’à ce que jamais plus tu ne songes à me quitter.
Sa voix rauque en disait long sur l’angoisse qui le dévorait, et Lindsay en eut le cœur serré. Elle aurait voulu enfoncer les doigts dans ses cheveux et le serrer plus fort contre elle. L’apaiser par de longues caresses dans le dos. Lui donner la liberté de déposer son fardeau en toute sécurité, loin de ceux pour qui il devait se montrer fort à chaque instant. Sauf qu’en faisant cela, elle l’obligerait à affronter ce qui le rongeait, alors que tout ce dont il avait besoin, en cet instant, c’était de s’oublier au fond de son corps.
Un oubli qu’elle se refusait à lui offrir. En tout cas, pas au prix qu’il faudrait le payer ensuite.
Adrian la saisit par l’arrière du genou et lui souleva la cuisse pour la faire passer par-dessus son épaule, l’ouvrant ainsi complètement aux assauts de sa langue. En arquant le dos, Lindsay heurta la porte de la tête. Le bruit sourd du choc résonna à travers la pièce. Et sans doute aussi dans le couloir. Pourtant, soit qu’il n’ait rien entendu, soit qu’il s’en fichât, Adrian garda la bouche enfouie entre les replis brûlants de son sexe, dont il explorait les profondeurs d’une langue goulue. Il dévorait ses chairs tendres avec une faim de rapace, comme s’il voulait l’avaler tout entière. La consumer. Marquer son corps de son baiser torride et si intime. Elle tremblait, haletait, tendue de la tête jusqu’à la pointe des orteils, si crispée qu’elle en avait des crampes. Elle se raccrocha à cet élancement, à cette douleur qui l’aidait à combattre la montée irrépressible de l’orgasme qu’Adrian était déterminé à lui imposer.
Le soudain grognement qu’il poussa, si éperdu, si désolé, lui fit monter les larmes aux yeux.
Il n’est pas encore trop… tard, parvint-elle à murmurer entre deux halètements.
Elle sentit ses propres larmes chaudes couler sur ses seins. Le cœur brisé, elle comprit qu’il était trop tard. Tous les deux étaient déjà allés trop loin pour pouvoir faire marche arrière. Ils avaient franchi le point de non-retour au moment même où elle avait tué ce dragon devant lui. Elle aurait pu s’épargner une mise à mort, juste cette fois-là, mais elle ne l’avait pas fait. Au lieu de quoi, elle avait révélé son secret le plus enfoui quelques heures à peine après avoir rencontré Adrian, comme si elle avait éprouvé le besoin de lui montrer qui elle était vraiment.
Et pourtant, elle continuait à combattre l’inévitable, parce qu’il comptait pour elle. Beaucoup. Tellement que l’idée même qu’il puisse souffrir la rendait folle.
Tu peux encore tout arrêter, Adrian. Avant que ça n’aille trop loin.
Il émit un grondement profond, semblable au tonnerre, à la fois agressif et déterminé, et s’acharna sur son clitoris, ses coups de langue redoublant de force et de vitesse. Ce nouveau rythme, incroyable, déclencha sur-le-champ un orgasme explosif. Le corps trempé de sueur, Lindsay fut secouée de spasmes, dévastée par un plaisir brûlant contre lequel elle ne pouvait rien.
Tournant la tête, Adrian s’essuya la bouche dans l’intérieur de sa cuisse. Puis il se libéra de l’étreinte de sa jambe et se remit debout.
Qu’est-ce que tu entends par « trop tard » et « trop loin » ? demanda-t-il d’une voix dangereusement douce. J’ai déjà été en toi. Avec mes doigts. Ma langue. Mon sexe.
Elle ferma les yeux de toutes ses forces et laissa mollement retomber la tête sur sa poitrine, tentant sans succès de réguler sa respiration, de retrouver un semblant de contrôle sur son corps. Même protégée par la pénombre, elle se sentait nue et vulnérable, brûlée à vif par le tournoiement d’émotions qui émanait d’Adrian.
Techniquement, oui, parvint-elle à dire entre deux profondes inspirations. Mais tu t’es arrêté. Tu as réussi à te retenir une fois, tu peux le refaire.
Techniquement, tu dis ?
Il lui prit les fesses dans ses paumes et les serra sans ménagement. Après quoi, il plongea les dents dans le renflement de ses seins, tout contre son cœur, assez fort pour lui faire mal. La maîtrise dont il avait fait preuve jusque-là avait disparu. Il était impitoyable, prédateur, obsédé par son besoin de la dominer, à l’extérieur comme à l’intérieur.
Aucun de nous deux n’a joui, donc ça ne compte pas, c’est ça ?
Il la souleva et lui enroula les jambes autour de ses hanches. Un battement de cœur plus tard, il enfonçait en elle son érection brutale, dure. Dans un frisson, elle arqua le dos pour mieux l’accueillir, et il en profita pour plonger un peu plus loin. Tout au fond.
Clouée à la porte, elle gémit. Exquise agonie. Malgré la demi-douzaine de nuits passées à rêver de ce moment, elle avait besoin de temps pour s’ajuster à sa taille.
S’il te plaît, geignit-elle, sans savoir de quoi exactement elle le suppliait.
Qu’il arrête ? Qu’il commence ? Que jamais il n’abandonne, même si elle l’en implorait ? Elle ne pouvait pas dire « oui », pas en sachant ce qu’il risquait. Pourtant, il lui était tout autant impossible de réprimer son désir égoïste, ce désir qui refusait de voir Adrian écouter sa supplique. Il n’y avait pas d’autre endroit au monde où elle aurait souhaité être en cet instant précis, mais ce n’était pas à elle que bénéficierait son refus, c’était à lui. Oui, refuser était encore ce qu’elle pouvait faire de mieux pour lui.
Les ailes d’Adrian s’agitèrent, créant une légère brise alors qu’elles se déployaient. Mieux que toute autre manifestation, ce baiser de l’air trahissait les émotions qu’il cherchait désespérément à cacher.
Non, gémit-elle, dans un ultime mais inutile effort pour le sauver.
Il porta une main à ses cheveux et l’obligea à relever la tête afin de lui reprendre la bouche. Il écrasa ses lèvres sous les siennes, inspirant à pleinspoumons chacun des soupirs qu’elle poussait. Roulant des hanches, il plongea plus loin en elle, se frottant juste ce qu’il fallait contre son pubis pour stimuler son clitoris encore gonflé et sensible. Le corps de Lindsay se crispa, son sexe avide avalant chaque assaut du membre pulsant d’Adrian.
Elle le vit retenir son souffle, et ses iris devinrent si brillants qu’elle pouvait discerner le blanc de ses yeux et l’épaisseur de ses cils dans l’obscurité.
On en a fini avec les détails, souffla-t-il contre sa bouche.
Il jouit si fort qu’elle ressentit son orgasme comme un ultime coup de boutoir, profond, puissant. Le jet violent qui gicla de son sexe… un flot de liquide en fusion qui provoqua une coulée de sueur entre ses seins…
Son propre orgasme la prit par surprise.