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mardi 16 décembre 2014

La Société Tome 4 : La Gardienne de l'Oméga de Angela Behelle



Tu peux crier, susurre-t-il en se penchant sur moi. Il n’y a personne.
Ça te ferait trop plaisir, n’est-ce pas ? j’articule à bout de souffle.












Que signifie la tenue, en pleine nuit, d’une réunion aussi secrète qu’inopinée au domicile de Paul Peyriac ? Qu’est-ce qui justifie surtout le retour précipité de Jacques Duivel à Paris ? Un truc important… forcément ! Quelque chose de suffisamment grave pour que le Conseil d’administration de la Société au grand complet fasse appel à celle qu’il surnomme « la gardienne de l’Oméga ». C’est donc en compagnie de cette dernière que vous allez plonger, cette fois, dans l’univers feutré de la mystérieuse organisation. Ses rouages n’auront plus de secrets pour vous, mais il se peut cependant que ce quatrième épisode vous réserve quelques surprises.



Je trouve que la romance érotique est certainement un des genres les plus compliqués à écrire. Une des raisons principales pour moi est qu'il y est difficile de sortir des clichés du genre. Et c'est pour cela que j'aime beaucoup Angela Behelle. Elle écrit de la littérature érotique mais il s'agit de la forme littéraire et elle n'oublie pas le fond. On a une vrai bonne histoire bien ficelée avec des personnages attachants comme c'est le cas de Lou.
Cet opus est vraiment un bon tome de sa série La société et il donne envie de connaître la suite de ce monde particulier.
Je vous mets un extrait.


 http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/


Tu peux crier, susurre-t-il en se penchant sur moi. Il n’y a personne.
Ça te ferait trop plaisir, n’est-ce pas ? j’articule à bout de souffle.
Tu es toi lorsque tu jouis, affirme-t-il en se retirant de moi avec une lenteur sadique.
Mes doigts se crispent sur le drap auquel je suis accrochée comme à une bouée de sauvetage. J’attends, fiévreuse, haletante, qu’il revienne, je m’en impatiente comme si ce vide en moi était devenu insupportable. Lui se retient, se fait spectateur du supplice qu’il m’inflige. Il joue avec moi comme un chat avec une souris. Je ne suis guère habituée à cela. Je n’ai connu que des relations brèves, dénuées de passion et destinées uniquement à la satisfaction d’un besoin, une mécanique bien rodée qui se résumait à du très ordinaire et qui n’a jamais dépassé le stade de quelques heures. J’y trouvais mon compte et préservais ma liberté. Je ne pensais pas éprouver un jour ce que je ressens à cet instant.
On prétend que certaines drogues rendent accroc dès la première fois, je crois bien que je suis tombée sur la plus addictive qui soit. En m’obligeant ainsi à me soumettre à son jeu, Liam me rend dépendante de lui, du plaisir qu’il sait me donner mieux que personne. J’en veux encore, j’en veux davantage. Je me relève d’un coup. Tirant parti de la surprise, je désarçonne mon cavalier trop joueur pour le plaquer sur le lit et inverser les rôles. Il ne cherche pas à résister, ses mains prisonnières des miennes au-dessus de sa tête ne luttent pas pour se défaire de ma prise. Un sourire éloquent se dessine sur ses lèvres.