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mardi 6 janvier 2015

Drew & Fable Tome 1 : Une semaine pour lui plaire de Monica Murphy



 Fable travaille d'arrache-pied pour gagner son indépendance, tout en élevant son petit frère. Sa réputation de fille facile lui vaut d'enchaîner les aventures sans lendemain, ce qui arrange bien les affaires de Drew, le meilleur joueur de l'équipe de football de la fac...










Temporaire. Ce tout petit mot décrit parfaitement ma vie de ces dernières
années. J'ai un boulot temporaire jusqu'à ce que je puisse passer à autre chose. Je suis la mère temporaire de mon petit frère puisque notre mère n'en a rien a faire de nous. Et je suis la fille temporaire que tous les mecs veulent se faire parce que je suis facile. D'après les rumeurs, du moins.
Mais à présent, je suis la petite amie temporaire de Drew Callahan, une star de football et gosse de riche. Il est beau, gentil - et il a plus de secrets que moi.
Il m'a embarqué dans cette vie superficielle où tout le monde semble me hair. Et tout le monde semble attendre quelque chose de lui. Mais la seule qu'il semble vouloir c'est...Moi.
Je ne sais plus que croire désormais. Tout ce que je sais, c'est que Drew a l'air d'avoir besoin de moi. Et je veux être là pour lui.
Pour toujours. 
(trad' BdP)




Bon, après avoir fini Hors limites ( ma chronique ici ) de Katie McGarry, je me suis dis que j'allais lire un livre un peu plus « léger ». Après avoir lu la quatrième de couverture, je me suis aussi dit « Tiens, pile ce qu'il me faut » mais... il faut dire qu'au bout de quelques petites pages je me suis vite rendue compte que l'histoire allait être encore plus corsée que celle de Noah et Echo.
Fable et Drew sont des écorchés. 
 
Fable est la mère de substitution de son frère tandis que la sienne est une alcoolique qui a renoncé à son rôle il y a longtemps de cela. Pour fuir une vie dure, triste et sans amour, elle s’étourdit dans les bras d'hommes de passage.
Elle est vue comme une fille facile par tout le monde ... à commencer par elle.
Drew connaît sa réputation et c'est parce qu'il la connaît qu'il se permet de lui proposer un marché qui n'est pas sans rappeler Pretty Woman avec Julia Roberts et Richard Gere. D'ailleurs Fable nous la rappelle. La belle est la petite amie factice de Drew pendant une semaine.

 

Sauf que Drew n'est pas Richard Gere même si c'est un jeune homme qui a tout pour plaire aussi - au premier abord. Je dis au premier abord parce que lorsque j'ai compris (très tôt) qu'elle était son lourd secret, je me suis dit "c'est quoi ce WTF ?". Je ne l'ai pas vu venir celui-là...
J'ai passé cependant un très bon moment et j'ai hâte de lire la suite car la fin de ce tome se finit de manière trop rageante, à la manière de Bad Boy d'Helena Hunting. Je me suis dit en refermant ces deux livres « C'est pas vrai qu'elle va nous faire attendre comme ça HAaaaaaaaaaaaaah ! »

 

Je vous mets quelques courts extraits de mes passages préférés.


J’ouvre la porte d’entrée, sors de la maison et me dirige droit vers elle. Nos regards se rencontrent et je décèle la peur, la méfiance et… une colère égale à la mienne dans ses yeux. Elle tire une longue bouffée sur sa cigarette et souffle la fumée dans mon visage quand je m’arrête devant elle, ce qui me rend furieux. Furieux contre elle. Contre Adèle. Contre mon père.
Je m’en veux aussi d’avoir pensé que je pouvais avoir une histoire avec cette fille qui se fout éperdument de moi.
— Tu es avec quelqu’un d’autre, rétorqué-je, sans me soucier de me contrôler.
Elle pince les lèvres tandis que sa cigarette se balance entre ses doigts.
— Je vois que tu as parlé à ta belle-mère.
— Dis-moi ce qui se passe.
— En quoi ça te regarde ?
Elle laisse tomber sa cigarette dans l’herbe et l’écrase avec le talon de sa botte pour l’éteindre, creusant un trou dans la pelouse impeccable de mes parents. Mon père va péter un câble en voyant ça.
— Je t’ai donné un sacré paquet pour que tu joues le rôle de ma petite amie cette semaine. Je crois que ça me regarde.
Je l’attrape par le bras et regarde droit dans le vert de ses yeux. Je veux voir si elle me ment, si tout ce qu’on a partagé hier n’était qu’un monceau de conneries sans importance à ses yeux.
Ça fait mal. Plus que je veux bien l’admettre.
— Alors nous y revoilà. Toutes ces belles paroles et le romantisme d’hier se sont évaporés dès que tu as pris ton pied. Et maintenant, on est de retour à la case départ et à cette histoire de petite amie à gages.
Elle est en colère. Mais je le suis encore plus.
— Dis-moi la vérité. Est-ce qu’il y a quelqu’un d’autre ?
Elle réplique du tac au tac :
— Seulement si tu me racontes comment ta sœur est morte.
La surprise me coupe le souffle. Je lâche son bras et recule de quelques pas. Merde ! Je ne m’attendais pas à ça. Je pensais que j’avais encore un peu de temps avant de lui avouer pour Vanessa.
— Il n’y a rien à dire, dis-je dans un murmure.
Je ne veux pas entrer dans les détails et je ne tiens pas compte de la culpabilité qui m’étreint la poitrine.
— Ouais, tu as juste oublié de mentionner que tu avais une petite sœur de trois ans qui est morte il y a presque deux ans jour pour jour. Je veux dire, pas étonnant que tu n’aies pas envie de revenir ici, Drew. Moi non plus, je n’en aurais pas envie. Je suis sûre que cette maison est pleine à craquer de souvenirs horribles que tu ne veux pas revivre.
— Tu as raison.
Elle essaie de changer de sujet et ça me rend encore plus furieux. On ne va pas parler de ma sœur une seconde de plus.
— C’est qui, ce type, Fable ?
Elle secoue la tête.
— Personne.
— Qui… est… ce type ?
Je m’arrête sur chaque mot. Ces conneries m’épuisent.
— Pourquoi ? Tu es jaloux ?
Je rugis sans pouvoir empêcher les mots de sortir de ma bouche :
— Bien sûr que suis jaloux, putain ! Après tout ce qu’on a partagé et en particulier après ce qu’il s’est passé hier, je n’en reviens pas que tu me demandes si je suis jaloux. Bien sûr que je le suis. Ce n’est pas un jeu pour moi, Fable. C’est ma vie. Et je veux que tu en fasses partie. Mais si tu préfères coucher à droite à gauche avec d’autres types, je ne le supporterai pas. Je te veux pour moi seul. Je ne veux te partager avec personne.
Quand j’ai terminé ma tirade, j’ai le souffle court et je n’arrive pas à croire que je viens de lui dire tout ça. Elle me regarde comme si j’étais fou, et c’est peut-être le cas, mais je n’arrive plus à le lui cacher. Pour je ne sais quelle raison, elle me donne envie de tout lui avouer.
Tout. Le pire et le meilleur.
— Toi et moi, on joue la comédie, réplique-t-elle dans un murmure.
Elle a les yeux brouillés de larmes et j’en vois une rouler sur sa joue. Je voudrais l’arrêter avec mon pouce, l’embrasser pour la faire disparaître, mais je ne bouge pas. Je ne peux pas, pas après ce qu’elle vient de dire.
— Ce n’est pas réel. Tu te laisses griser par quelque chose qui n’existe pas.
— Ce n’est pas vrai…, dis-je.
Elle m’interrompt en posant ses doigts sur mes lèvres avant de laisser retomber sa main.
— Si, c’est vrai. Tu n’as aucune envie d’être avec moi, enfin pas vraiment. Je ne suis pas celle que tu crois et tu n’es définitivement pas celui que j’imagine non plus. Il y a trop de secrets et de problèmes entre nous. Je pense que notre vie serait une succession de désastres si on essayait vraiment de se mettre ensemble. Et ça n’arrivera jamais, tu le sais.
Je n’arrive pas à répliquer. Je sais qu’elle a raison, peu importe à quel point j’aimerais qu’elle ait tort. Je suis en train de m’emballer pour quelque chose qui n’existe pas, quelque chose qui me brise le cœur.
— Plus que deux jours, Drew.


L'extrait :
Je lui cours après en l’appelant par son nom, mais c’est comme s’il ne m’entendait plus. J’ai été effrayée par la manière dont son visage s’est soudain vidé de toute émotion quand je lui ai répété les paroles d’Adèle. Il s’est soudain complètement refermé sur lui-même et c’est la chose la plus étrange que j’aie jamais vue, comme s’il avait mis en marche une sorte de mécanisme de défense ou quelque chose comme ça.
Il me claque la porte de sa chambre au nez et je l’ouvre, y entrant comme une femme en mission. Il se tient debout au milieu de la pièce et me tourne le dos. La tête basculée en arrière, il regarde le plafond. J’aimerais pouvoir lire dans ses pensées, lui offrir un peu de réconfort, quelque chose. N’importe quoi.
Mais je reste plantée là, dansant d’un pied sur l’autre, en proie à l’agitation.
— Tu devrais t’en aller, dit-il d’une voix sombre et étrangement calme.
— D’accord, je te laisse tranquille.
Je comprends son besoin de solitude. Je suis comme ça la plupart du temps.
— Non.
Il se retourne et me regarde, avec sur le visage une expression dure et inflexible.
— Je veux dire : tu devrais t’en aller. Rentrer chez toi. Tu n’es pas obligée de rester. Je n’ai plus besoin de ton aide.
Mon estomac se noue et j’ai la nausée.
— Ça ne me dérange pas de rester…
— Je ne tiens pas à ce que tu restes, m’interrompt-il. Tu n’as pas besoin de ces conneries, Fable. Tu as assez de problèmes comme ça.
J’ai envie de pleurer. Il ne veut pas de moi ici. Personne ne veut de moi nulle part. Ma mère se fiche de savoir si je suis morte ou vivante. Mon frère préfère traîner avec ses copains. Je n’ai pas vraiment d’amis, à part quelques collègues de travail, et ce sont plutôt des connaissances. Les filles ne m’aiment pas parce qu’elles pensent que je suis une fille facile qui veut leur voler leur petit ami.
À ce moment précis, je suis toute seule. Personne ne veut de moi.
La tête haute, je renifle en essayant d’empêcher mes larmes de couler.
— Je vais aller faire mon sac.
Je tourne les talons et je sors de sa chambre. Il ne m’arrête pas. Ça ne me surprend pas. Qu’est-ce que j’espérais ? Qu’il me coure après pour me supplier de rester, en fin de compte ?
Bien sûr que non. Ma vie n’est pas un film à l’eau de rose. Je ne dois pas perdre de vue le fait que je ne compte pas à ses yeux.
Ma chambre est plongée dans l’obscurité. J’allume le plafonnier et me dirige vers le placard qui contient mon sac de toile poussiéreux et déchiré. Il est toujours à moitié plein. Je n’ai jamais vraiment défait mes bagages, redoutant le pire.
J’imagine que mes aptitudes psychiques fonctionnent à plein régime en ce moment.
Je commence à fourrer mes vêtements dans le sac sans prendre la peine de les plier. Je ne sais pas comment je suis censée repartir, mais j’imagine que je pourrais appeler un taxi et lui demander de me déposer à la gare routière. J’ai de l’argent sur mon compte en banque et ma carte de crédit avec moi, alors je peux acheter un billet de retour. J’espère que je n’aurai pas à attendre trop longtemps à la gare routière.
En sortant mon téléphone de ma poche, je regarde l’écran pour m’apercevoir que j’ai reçu un texto d’Owen. Il me demande s’il peut passer de nouveau la nuit chez Wade, ce à quoi je réponds que je suis d’accord et que je rentre ce soir. Il me répond immédiatement.
« C’est quoi le problème ? Tu t’es fait virer ? Le père t’a fait des avances ? »
« C’est une longue histoire. Je te raconte ça en rentrant. »
Après avoir tapé mon message, je remets mon téléphone dans la poche de mon jean.
J’ai l’impression d’être une ratée. Je n’arrive même pas à être une bonne petite amie et tout ce que j’avais à faire, c’était me tenir là et d’avoir l’air jolie. Sourire, acquiescer et me taire. Ce n’est pourtant pas difficile.
Je m’en veux terriblement. Je me rends dans la salle de bains pour prendre mes affaires de toilette et je les fourre dans la trousse de maquillage dans laquelle je les ai apportées. Je sors mon rasoir, mon shampoing et mon après-shampoing de la douche et les jette dans le sac que je referme, le bruit de la fermeture Eclair vient déchirer le silence. Tout résonne dans cette maison, à cause des hauts plafonds et du dallage au sol. C’est encore pire dans la maison principale et ça me tape sur les nerfs.
Peut-être que je vais être soulagée une fois hors d’ici. Quand je monterai dans le car, peut-être que je pourrai de nouveau respirer librement.
Je me retourne pour sortir de la salle de bains et trouve Drew debout sur le seuil, à peu près dans la même posture qu’hier soir. Il agrippe le haut du chambranle et son corps est à moitié penché à l’intérieur. Son sweat-shirt et sa chemise se soulèvent et il porte un pantalon taille basse qui laisse entrevoir une petite partie de son ventre nu. J’aperçois une ligne sombre qui descend depuis son nombril et je lève les yeux vers les siens, gênée de le reluquer alors que je devrais être furieuse contre lui.
— Ne pars pas.
Je me raidis. C’est ridicule. Tous ces allers-retours me mettent la tête à l’envers.
— Je ne suis pas d’humeur à jouer, Drew.
Il lâche le chambranle et entre dans la salle de bains. Je recule, mes fesses heurtent le coin du meuble et je m’arrête.
Je tremble, mais je n’ai pas peur. C’est parce qu’il est si près de moi que je peux sentir son odeur.
L’odeur de bière a disparu je ne sais comment, remplacée par son parfum habituel. Je peux sentir la chaleur de son corps, la tension qui émane de son corps en vagues palpables.
— Je suis désolé, Fable. C’est juste que… cet endroit est naze. Et je ne t’en voudrais pas si tu décidais de partir. Je voulais simplement t’offrir une porte de sortie. J’ai essayé de me convaincre qu’il valait mieux que tu t’en ailles, mais j’ai peur de ne pas y arriver tout seul. J’aimerais que tu restes.



L'extrait :
Il vient à peine d’enfiler un préservatif. Je sais qu’il est prêt. Moi aussi. Mais je ne peux pas m’empêcher d’être nerveuse. C’est un tournant dans notre relation et un point de non-retour. Je ne l’oublierai pas, pas plus que cette nuit. Il est en train de s’inscrire de façon permanente dans mon histoire intime.
— On ne pourra pas effacer ce moment, murmure-t-il, comme s’il lisait dans mes pensées.
Je hoche lentement la tête, trop subjuguée pour trouver les mots.
— Une fois que je serai en toi, tu seras à moi.
Oh ! Je n’aurais jamais cru que le fait d’entendre un mec me dire ça m’exciterait à ce point, mais c’est pourtant le cas. Je me suis toujours considérée comme une personne indépendante. Je n’appartiens à personne.
Mais l’idée de lui appartenir me comble de joie au point que j’ai peur d’exploser.
— Je veux que tu sois à moi, Fable.
Relâchant son étreinte sur mes poignets, il baisse la tête et caresse ma joue et mon nez avec le sien. C’est le geste le plus tendre et le plus sensuel du monde et je gémis en passant mes bras autour de son cou pour le rapprocher de moi.
— Je veux être à toi, dis-je dans un souffle. Je veux t’appartenir, Drew. À toi et à toi seul.
Il m’embrasse tout en faisant glisser son sexe en moi. Centimètre par centimètre, je cherche l’air en sentant son membre gonflé en moi et je me tends, retenant mon souffle tandis qu’il me pénètre de plus en plus profondément.
— Je te fais mal.
Il dépose de doux baisers furtifs sur mon visage.
— Détends-toi. Respire.
Je fais ce qu’il me dit. J’essaie d’alléger la tension de mon abdomen et ça devient plus facile. Drew pénètre en moi. Son corps tout entier est tendu de se retenir et sa peau est recouverte de fines gouttelettes de sueur. J’ondule des hanches, écarte un peu plus les jambes et il s’enfonce davantage en moi.
On laisse tous les deux échapper un grognement et on se met à bouger à l’unisson. Timidement d’abord, en nous adaptant au rythme de l’autre et en tournant nos corps pour qu’ils se synchronisent en un mouvement fluide. Le mouvement de va-et-vient se fait plus violent, puis plus violent encore, me faisant perdre l’esprit à chaque secousse. Je perds le fil, mon esprit se brouille et mes pensées sont distantes. Je ne peux plus que ressentir. Je sens une vague de plaisir déferler en moi et je sais que je suis sur le point de me laisser aller complètement quand il me prend par surprise.
Drew me fait asseoir, le dos appuyé contre la tête de lit. Mes jambes s’enroulent autour de sa taille, dans la même position que nous avions quelques minutes auparavant, quand nous étions encore tout habillés. Seulement, maintenant, nous sommes complètement nus, physiquement et émotionnellement. Nos corps sont liés et il est si profondément ancré en moi que j’ai l’impression qu’il n’en sortira plus.
— J’étais en train de te perdre.
Il me connaît si bien.
— Je ne voulais pas que tu oublies avec qui tu es. Ni qui est sur le point de te faire jouir.
Sa voix est tellement profonde, son sexe brûlant. J’en frémis. Son ton possessif m’excite et ses mots tendres me galvanisent.
Drew me chamboule complètement, d’un regard, d’un mot, d’un coup de rein ou de langue. Chacun de ses gestes me fait chavirer, m’intoxique, me fait renaître.
Moi et tout ce qui m’habite.
— Je n’oublierai jamais avec qui je suis, dis-je à voix basse contre ses lèvres avant de l’embrasser.
Agrippant mes hanches, il me fait descendre sur sa verge et je me prête au jeu, impatiente quand je sens l’orgasme monter en moi, tout en voulant faire durer le plaisir un peu plus longtemps.
Il place sa main sur ma nuque. Ses doigts s’emmêlent dans mes cheveux dans une étreinte si intense que ça me fait mal. Mais j’aime cette douleur. J’aime comme elle me fait me sentir vivante. J’aime être dans ses bras et ce que je ressens en le sachant profondément enfoncé en moi.
Je me sens vivante, désirée, aimée.
Il dit mon nom dans un souffle, sa bouche collée contre la mienne, et je devine qu’il est au bord de l’extase. Moi aussi. Je me positionne parfaitement, arrimée à lui, me balançant d’avant en arrière, puis je pousse un cri et mon corps est pris de tremblements. Il jouit juste après moi, son corps frémissant tandis qu’il grogne de plaisir, les bras serrés si fort autour de ma taille que j’ai du mal à respirer.
On reste enlacés de longues minutes, tremblants, tentant de reprendre notre souffle. Je ne veux pas le laisser partir, le laisser sortir de mon corps, même si je sais que c’est ridicule.
Mais je ne peux pas m’en empêcher. Drew Callahan m’a changée à tout jamais et cette pensée m’émerveille et me terrifie tout à la fois. Il y a encore tellement de choses que j’ignore.
Il a encore tant de choses à me révéler. Tant d’épisodes effrayants de sa vie que j’ai peur de deviner. Mais la vérité… Ne dit-on pas que la vérité est synonyme de libération ?
Je veux libérer Drew des murs que son passé a érigés autour de lui. Et la seule façon de faire ça, c’est de savoir ce qu’il s’est passé.
Et, demain, je suis déterminée à le découvrir.
Il le faut.

 
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