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lundi 24 février 2014

Psi-Changeling Tome 2 : Vision torride de Nalini Singh



Elle te déchirera plus que n'importe quel animal, te
donnera l'impression qu'on découpe ton coeur en mille
morceaux, mais elle te guérira aussi comme personne
d'autre n'en sera jamais capable.








Le résumé :
Faith NightStar possède le terrible don de voir l'avenir et seule son absence d'émotions l'empêche de sombrer dans la folie. Mais lorsqu'elle est témoin d'atroces meurtres, elle sait que son conditionnement a échoué. Bien déterminée à sauver une vie avant de perdre tout contrôle, la jeune femme s'enfuit de son cocon protégé pour tomber dans les griffes de Vaughn D'Angelo, en qui elle va trouver un allié inespéré.
Ce dangereux homme jaguar, immédiatement fasciné par cette incroyable Psi, mettra tout en œuvre pour l'aider à arrêter l'assassin.
Mais un changeling affamé de sensations est-il le partenaire idéal pour une Psi que chaque contact peut faire basculer dans la folie ?



L'extrait :
Le félin ne voyait aucune raison de jouer selon les règles alors qu'à l'évidence elle désirait tout autant se délecter de lui.
La rattrapant, il la suivit un peu en retrait, juste assez loin pour pouvoir admirer le balancement de ses hanches. Elle avait des formes parfaites; quoique petite, elle n'était pas trop mince, son corps assez voluptueux pour flatter l'oeil et inviter à la tentation. Vaughn voulait voir bouger sur lui ces fesses aguicheuses. Étant donné leur différence de taille, il profiterait au mieux de cette vue assis, avec elle l'enfourchant dos à son torse. Un grognement menaça de jaillir de sa gorge.
Faith regarda par-dessus son épaule.
—Arrête ça.
—Quoi?
Il se demanda si sa peau était aussi dorée et crémeuse sur le reste de son corps. Elle lui semblait délicieuse et il rêvait de la lécher. De la mordre.
—Tu sais très bien quoi.
— La question que je me pose, c'est comment toi tu le sais ?
—Je suis Psi.
—Tu es C-Psi, pas télépathe.


Elle étrécit les yeux et il sut qu'elle n'avait pas conscience de ce geste qui la trahissait. Et, même s'il en tirait une grande fierté, il allait devoir l'en avertir avant qu'elle regagne cette prison qu'elle appelait « sa maison ».
—Je suis une femme. On est nées avec ce genre d'intuition. Alors arrête.
— Pourquoi?
— Pourquoi ? (Elle lui jeta un regard arrogant de Psi.) Qu'est-ce que tu dirais si je pensais à toi de la manière dont tu penses à moi et à mon corps ?
Il sourit.
—Tu sais bien que ça me plairait. (Quelque chose dans la remarque de Faith le fit s'interrompre.) Tu es en train de dire que tu es capable de voir ce que je vois ?
Sous le regard ravi de Vaughn, les joues de Faith rosirent. Son conditionnement physique commençait à se fissurer bien plus qu'il n'aurait pu l'espérer: les Psis ne rougissaient pas.
— Oui. Je ne sais pas pourquoi, alors que je ne peux accéder à rien d'autre de toi. Aucun de mes boucliers ne semble fonctionner. Alors maîtrise-toi.
Passant devant elle, Vaughn médita cette découverte tandis qu'il la menait à la voiture. Le nouveau bandeau était posé sur le siège passager, un morceau de soie noire qu'il avait acheté exprès pour elle. La colonne vertébrale raide et tendue à se rompre, Faith déposa ses affaires sur la banquette arrière avant de le ramasser.
—Fais vite.
Vaughn ajusta le bandeau sur ses yeux et se rapprocha d'elle jusqu'à coller son torse contre la poitrine de la jeune femme.
—J'aime aller lentement. (Il s'imagina exprès se livrant à des jeux sexuels avec elle les yeux bandés.) À ma merci.
—Je te l'ai dit, je ne suis pas aussi impuissante que tu le penses.
Ses paroles étaient tranchantes, mais sa voix enrouée. Même si elle insistait sur sa nature de Psi, Faith n'était plus désormais complètement liée par Silence. Ce qui présageait des ennuis. Mais, pour l'heure, Vaughn ne se souciait que du plaisir.
— Les illusions ne m'effraient pas, bébé.
Prenant son temps pour faire le noeud, il laissa son esprit s'emplir d'images d'elle nue, les yeux bandés, les mains liées à sa tête de lit et les jambes écartées pour maintenir son équilibre. Puis il se visualisa caressant sa peau crémeuse, l'explorant de la langue, malaxant la chair voluptueuse de ses fesses et l'immobilisant pour la posséder.
Un courant électrique passa dans ses doigts à l'endroit où il la touchait.
—Merde! (Il s'écarta d'un bond en grondant.) Ça fait mal.
La vive douleur se dissipa instantanément.
—Tu devrais m'écouter la prochaine fois. Faith se glissa dans la voiture sans hésiter et claqua la portière.





L'extrait :
—Tu as peur de me faire du mal. (Ce qui était une erreur entre compagnons, elle n'avait pas besoin de se l'entendre dire pour le savoir.) Tu as peur que je sois emportée par un vortex comme hier.
— Ce qu'on a fait hier était parfait mais tu n'es pas prête pour une nouvelle session. Et je ne me sens pas d'humeur courtoise.
Rude, dur, brusque. Elle lui posa la main sur le torse.
—Tu ne seras jamais vraiment courtois. (Il tressaillit.) Ce n'était pas ce que je voulais dire. J'aime ta sauvagerie, ta passion, tes désirs. (Elle déglutit en voyant son regard enflammé.) Grâce à toi, je me sens vivante.
—Je sens comme tu souffres quand ton esprit s'effondre.
—Mais je deviens plus forte chaque fois que tu m'aimes. Si tu essaies de te retenir, tu nous trahiras tous les deux. Il faut que je te satisfasse aussi fort que tu me désires.
—Je ne me laisserai pas attacher cette fois. Et ce que je te demande, tu n'es peut-être pas prête à le donner. Je n'ai pas envie de jouer.
Elle se rendait compte à quel point son instinct de possessivité le tourmentait; l'éclat écarlate de son désir scintillait à travers le lien amoureux, refusant toute demi-mesure.
— Montre-moi ça, murmura-t-elle en repoussant ses propres angoisses.
Si le Conseil se lançait à ses trousses, elle voulait leur opposer la confiance d'une femme qui avait brisé toutes les lois de Silence de la manière la plus éclatante.
—Je ne vais pas m'effondrer.
Une promesse. A tous les deux.