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mercredi 12 février 2014

Les chevaliers des Highlands Tome 3 : La Vigie de Monica McCarty




Loin derrière les lignes ennemis, Arthur “Ranger” Campbell est reconnu pour ses sens aiguisés et son habilit à se fondre dans les ténèbres. Mais quand il infiltre le clan du chef qui a assassiné son père, son coeur est rempli de vengeance. Il va pourtant se heurter à une résistance inattendue : une sirène aux cheveux de miel qui est la fille de son ennemi.










Le résumé :
1307. L'Écosse se déchire dans une guerre de succession sanglante. Membre de la garde d'élite de Robert de Bruce, Arthur Campbell, surnommé La Vigie pour ses talents d'éclaireur, a pour mission d'infiltrer le clan MacDougall afin de préparer l’attaque. L'opération lui plaît d'autant plus qu'il voue une haine féroce à Lorn MacDougall, l'assassin de son père. Mais au château de Dunstaffnage, il retrouve cette ravissante inconnue à qui il a sauvé la vie un an plus tôt. Cette beauté n'est autre que la fille de Lorn, Anna MacDougall, désormais son ennemie. Et cette fois, il doit causer sa perte...


L'extrait :
Château de Dunstaffnage, Argyll, Ecosse, 24 mai 1308
Je vous en prie, faites qu'il meure ! Que cesse ce cauchemar !
Anna MacDougall posa son panier et s'agenouilla aux pieds de
son père. Elle espérait de tout son cœur apprendre la nouvelle
qui signifierait la fin de la guerre, qui rythmait chaque jour de sa
vie.
Littéralement.

Anna était née un jour funeste dans l'histoire de l'Ecosse : le 19
mars de l'an 1286 de notre Seigneur. Ce jour-là, le roi Alexandre
III, faisant fi des conseils de ses hommes, s'était précipité à
Kinghorn dans le comté de Fife par une nuit d'orage, afin de
retrouver sa jeune épouse. En chemin, il avait glissé du haut
d'une falaise et s'était brisé le cou sur les rochers en contrebas. A
cause de sa luxure, le souverain avait laissé son royaume sans
héritier, entraînant vingt-deux ans de guerres de succession.
A un moment donné, il y avait eu jusqu'à quatorze prétendants
au trône. Néanmoins, la véritable bataille avait toujours été celle
qui opposait les Balliol-Comyn et les Bruce. Lorsque Robert de
Bruce avait pris les choses en main deux ans plus tôt en
assassinant son principal rival, John Comyn « le Rouge », le
cousin de son père, il s'était fait des MacDougall des ennemis
pour l'éternité. Les actions de Bruce avaient contraint les
MacDougall à conclure une alliance délicate avec l'Angleterre.
Ils préféraient encore voir couronner Edouard Plantagenêt qu'un
Bruce.
A présent, c'était pour la mort de Bruce qu'elle priait. Depuis
qu'ils avaient appris que le roi voyou avait contracté une
mystérieuse maladie au cours de sa campagne vers le nord, elle
n'avait cessé d'espérer que la fièvre l'emporterait. Que la nature
écrase son ennemi. Naturellement, souhaiter la mort d'un
homme était un péché ; de n'importe quel homme, même un
fléau comme Robert de Bruce. Les nonnes à l'abbaye seraient
horrifiées.
Peu lui importait. Surtout si cela signifiait la fin de ce maudit
conflit sanglant. Il lui avait déjà pris son frère et son fiancé. En
outre, il avait ruiné la santé de son vieux grand-père, Alexandre
MacDougall, comte d'Argyll, ainsi que celle de son père. John
MacDougall, seigneur de Lorn.