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samedi 22 février 2014

Friday Harbor Tome 3 : Le Phare des Sortilèges de Lisa Kleypas




Après quelques minutes, Justine se dit qu'il était temps pour elle de se détacher de Jason, mais il ne semblait pas pressé de la libérer. D'ailleurs, par où commencer ? Leurs membres, leurs mains, les battements de leur cœur étaient soudés.







Le résumé :
Quand Jason Black, le génial concepteur de jeux vidéo, a annoncé son arrivée à Friday Harbor, Justine savait déjà que son auberge allait accueillir un personnage insolite, réputé pour ses bizarreries. Et en effet ! Végétarien, féru de bouddhisme, d'une discrétion extrême, Black ne ressemble pas au millionnaire type. Et surtout, Justine devine en lui une facette cachée, sulfureuse, qui la fascine d'emblée. Se pourrait-il qu'avec cet homme énigmatique elle ait enfin trouvé l'âme soeur ? Mais alors, il faudrait rompre le sortilège qui, depuis sa naissance, lui interdit toute prétention à l'amour et au bonheur


L'extrait :
Justine reprit conscience par étapes. Le tambourinement de la pluie... la douleur de ses muscles endoloris... le parfum et la douceur des draps propres en coton. La lumière grise du matin s'immisçait sous ses paupières. Elle garda les yeux résolument fermés. L'air de la chambre était froid, mais une exquise sensation de chaleur pénétrait son dos et l'arrière de ses jambes. Jason était auprès d'elle. Il avait dormi tout habillé, sur les couvertures, enveloppé dans une couette. Justine était en chemise de nuit, nichée dans les oreillers.
Les souvenirs de la soirée de la veille lui revinrent. Elle avait parlé sans arrêt, mais Jason avait peiné pour saisir le sens de ses paroles entre deux sanglots. Il l'avait bercée contre lui en l'écoutant patiemment tandis qu'elle lui révélait ce qu'elle n'avait jamais, de sa vie, confié à personne. Convaincu ou non, il l'avait réconfortée au moment où elle en avait eu le plus besoin et elle lui en était reconnaissante.
Encore maintenant, elle n'en revenait pas que sa propre mère lui eût jeté un sort maléfique. Un acte de manipulation, déguisé en amour. Comment accepter une telle contradiction ?
— Ça n'a aucun sens, en effet, avait-il concédé.
Il semblait si sûr de lui que Justine avait failli le croire.
— Vraiment, avait-elle chuchoté, la tête dans le creux de son épaule. Angélique et Ambroisie prétendent que c'était pour mon bien. Est-ce à dire que j'ai tort ? Que ma colère est injustifiée?
— Justine, avait-il répondu en lui caressant les cheveux, quand quelqu'un décrète « agir pour votre bien », c'est la garantie du contraire.
— À vous entendre, vous êtes passé par là.