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samedi 3 octobre 2015

Dublin Street Tome 3 : Before Jamaica Lane de Samantha Young







 En dépit de son apparence ouverte et sociable, Olivia est douloureusement peu sûre de soi lorsqu’il s’agit du sexe opposé...









CuteEn dépit de son apparence ouverte et sociable, Olivia est douloureusement peu sûre de soi lorsqu’il s’agit du sexe opposé. Habituellement, elle n’ose pas aborder les hommes qui l’intéressent. Mais emménager à Édimbourg lui a donné un nouveau départ, et après qu’elle se soit entichée d’un séduisant jeune diplômé, elle décide qu’il est temps de repousser ses peurs et de poursuivre ce qu’elle désire.
Nate Sawyer est un joueur qui ne s’engage jamais. Mais pour ses amis proches, il est le plus loyal des hommes. Alors lorsqu’Olivia s’ouvre à lui à propos de ses malheurs en relations amoureuses, il offre de lui apprendre l’art du flirt et de l’aider à s’affirmer sexuellement.

 
Cette instruction en séduction s’intensifie rapidement. Mais le passé de Nate et ses problèmes d’engagements refont surface, et Olivia en a le cœur brisé. Quand Nate réalise qu’il a commis la plus grosse erreur de sa vie, il devra travailler dur pour que sa meilleure amie tombe à nouveau amoureuse de lui, ou il pourrait bien la perdre à jamais…  
(Trad BdP)


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    - Lecture finie-
J'ai a-do-ré !!!

Autant vous dire que l'histoire est ultra prévisible … mais ça n'en renforce que d'autant le talent de Samantha Young qui arrive avec son style bien à elle à nous accroché avec cette romance touchant à souhait.



Nate le tombeur et Olivia se sont plus dès qu'ils se sont vu mais voilà ils ont privilégié leur amitié. D'autant qu'ils appartiennent au même groupe d'amis. Ils ont donc mis de côté leur attirance pour ne développer que leur amitié. En fait même dans ce sens là, ils sont tombés dans les bras l'un de l'autre car ils sont devenus les meilleurs amis du monde avec... une attirance.

Aucun moyen de mettre en sourdine leurs hormones. On se doute de comment cela allait finir. Ces deux-là (surtout Nate) s'obstinent à ne pas mettre de nom à leur drôle de relation. Mais quand Olivia lui demande de l'aider à « tomber » les garçons, inconsciemment Nate y voit le moyen de céder à ses penchants sans la peur de l'engagement.
Nate est un personnage masculin très beau. C'est un ami en or qui veille sur Olivia et qui lui veut vraiment du bien. Il pourrait être l'homme parfait s'il n'avait une phobie très forte de l'engagement. Olivia le sait et l'accepte. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle ne désire pas que leur relation prenne un autre tour que l'amitié. Enfin c'est ce qu'elle dit...

Kissing pics Seduce Your Partner!
Le point très fort de cette romance tient dans le talent de Samantha Young qui nous propose un romance qui commence par une belle amitié et qui se termine pas une attirance des plus explosives.

Es- ce qu'un homme et une femme peuvent être amis ?
Certainement
mais quand ils sont attirés l'un par l'autre …
ça s'appelle de une hidtoire d'amour.

Lisez celle d'Olivia et Nate.
Elle est magique !






Nate gloussa, les yeux emplis d’affection.
— Tu as un super rire, tu le sais ?
J’étais affectée d’un caquet on ne peut moins distingué, mais s’il trouvait ça super, je n’allais pas le contredire. Je haussai timidement les épaules, comme je le faisais chaque fois qu’il m’adressait le moindre compliment, puis j’indiquai son sac pour changer de sujet.
— Tu ne comptes pas sortir un papier et un stylo ?
Il me montra du menton son téléphone posé sur la table basse, puis il me répondit :
— J’enregistre tout.
Il enregistrait notre conversation ?
— Dans ce cas, je vais essayer de tenir des propos intelligents.
— Tes commentaires habituels seront parfaits.
Je ne m’offusquai pas de son sous-entendu mesquin, enfournai un autre morceau de poulet et poussai un gémissement de satisfaction.
— Putain, que c’est bon.
— Ouais ?
— Trop bon.
— Ça te plaît, mon ange ?
— Oh, oui.
— À quel point ça te plaît ?
— Je crois que je n’ai encore jamais pris un pied pareil.
— Tant que ça ?
— Oh, mon Dieu, oui. (Le poulet était extrêmement tendre et la sauce à l’orange un parfait dosage de douceur et d’acidité.) Mmm.
— C’est ça. Avale tout, mon ange.
Je fermai les yeux pour savourer mon dîner, puis les rouvris. Nate secouait la tête en se gaussant silencieusement. Je jetai un coup d’œil à son téléphone et me rappelai ce que nous venions de dire et à quoi l’enregistrement ferait penser.
Je grimaçai et, tenant mon assiette d’une seule main, je lui balançai des coups de coussin.
— Très drôle.
Nate partit d’un rire tonitruant et se protégeait d’une main tout en s’efforçant de maintenir son assiette hors de ma portée.
— C’est trop facile, avec toi.
— Tu es un vrai salaud. (Je lui décochai un coup de pied dans la hanche.) Tu as intérêt à effacer ça.
Il coula un regard amusé vers l’écran.
— Sûrement pas. Ça mérite d’être archivé.



— Tu veux savoir pourquoi je t’ai demandé ton aide ?
J’étouffai un sanglot sur ces dernières paroles ; mes larmes ruisselaient. Nate se contracta en les sentant rouler sur sa peau.
Il remua légèrement, mais seulement pour passer un bras autour de moi.
— Liv ?
Je levai les yeux vers lui et me confessai à mi-voix :
— J’avais peur d’en vouloir à ma mère ; en mon for intérieur, je craignais de lui reprocher de m’avoir privée de ce que tous les autres avaient : des premiers émois, le temps d’en profiter… Je me disais… (J’essuyai mes larmes.) Je me disais que si je trouvais le moyen de rattraper le temps perdu, une partie de cette amertume disparaîtrait. Parce que le fait de lui en vouloir faisait de moi la pire des garces, et je n’étais pas sûre de supporter longtemps cette facette sombre de ma personnalité qui parvenait à faire des reproches à une femme restée gentille et généreuse jusqu’à son dernier souffle. (Séchant à nouveau mes larmes, je me positionnai au-dessus de lui et lui passai les mains dans les cheveux.) Tu n’es pas tout seul, Nate.
J’apposai sur ses lèvres un baiser mouillé de larmes.
Et, subitement, je me retrouvai sur le dos, les mains clouées au-dessus de ma tête ; à califourchon sur moi, il me considérait férocement.
— Nate ? haletai-je de surprise.
Il m’embrassa profondément en réponse, brusquement, presque avec l’énergie du désespoir, et il m’écarta les cuisses. Il me lâcha un poignet pour attraper un préservatif sur la table de chevet et, dès qu’il fut prêt, il me cloua de nouveau au matelas.
Incapable de bouger, je me surpris à être particulièrement excitée à l’idée de me trouver complètement à sa merci.
Il pouvait disposer de moi comme bon lui semblait.
Il s’enfonça en moi avec un grognement, et je ne pus que subir. Je me mis à crier de plus en plus fort tandis qu’il me pilonnait, jusqu’à ce qu’un orgasme déchirant me pousse à hurler son nom en pleine jouissance.
Nate éjacula alors, à court de souffle, épuisé. Il se retira mais, au lieu d’aller à la salle de bains, il retira la capote et la jeta dans la poubelle près du lit avant de me prendre dans ses bras et de poser la tête dans le creux de mon cou, entremêlant ses jambes aux miennes.


L'extrait :

Cette fois, quand il croisa mon regard, je lus de la peur dans ses prunelles.
— Liv, ne fais pas ça, s’il te plaît.
— Ne fais pas ça ? Mais pourquoi ?
— Parce que… cracha-t-il d’un ton mauvais. Si tu continues, je vais être obligé de dire des paroles que je n’ai pas envie de prononcer.
J’eus une moue dédaigneuse.
— Eh bien vas-y, dis-les ! Je suis une grande fille, je peux encaisser.
— D’accord. Je ne t’aime pas. Je ne peux pas t’aimer, et je ne le pourrai jamais, et tu le savais depuis le début, alors ne te pose pas en victime.
Je parvins à rire de la violence de ses mots, le détestant de tout mon cœur à cet instant.
— La semaine dernière, j’ai cru que tu étais la meilleure chose qui me soit jamais arrivée. La semaine dernière, je t’ai aimé comme je n’avais jamais aimé. (Je ressentis un soulagement amer à nous l’avouer enfin à tous les deux.) Tu m’as appris à redevenir courageuse, Nate. (J’essuyai mes larmes, tandis que mon cœur tambourinait douloureusement contre ma poitrine.) Comment un froussard tel que toi peut-il enseigner le courage à qui que ce soit ?
Il tressaillit.
Tant mieux.
— Tu sais ce que tu m’as appris d’autre ?
Il resta muet.
— Tu m’as appris à croire en moi, jusqu’au bout. Tu m’as appris que je valais mieux que ce que je voyais dans le miroir. Et donc, aujourd’hui, alors que tu essaies de me faire croire l’inverse, je te dis d’aller te faire foutre. (Je me fendis d’un sourire sans humour et léchai les larmes salées qui me mouillaient les lèvres.) Je mérite d’être aimée. C’est tout ou rien.
Semblant comprendre alors où je voulais en venir, il eut une expression de malaise. Il fit un pas vers moi.
— Liv, je ne t’ai jamais fait la moindre promesse, tu le sais pertinemment.
— Ne fais pas l’imbécile. Tu t’es embarqué là-dedans avec moi il y a déjà six semaines ! Ce n’était pas simplement du cul, Nate. C’est moi !
— Tu m’avais promis…
Épuisée, je reculai en chancelant.
— Tu as raison, je t’avais promis. Mais je ne m’attendais pas à ce que tu m’envoies des signaux contradictoires. Nous l’avons fait tous les deux. Au moins, moi, je l’admets. Et si tu as suffisamment de bonne foi pour l’admettre également, tu te rendras compte que tu t’es comporté comme un salopard d’égoïste. Je doute donc que tu le reconnaisses un jour.
— Tu te trompes, gronda-t-il. Je le reconnais. Je pensais qu’on pourrait coucher ensemble et rester meilleurs amis. Ça n’a pas fonctionné. Et je n’arrêtais pas de revenir et d’empirer les choses parce que je ne voulais pas perdre ton amitié. Je suis désolé. Mais tu me connais. Tu sais que je ne veux pas d’une relation sérieuse. Tu le sais. Tu ne peux pas me le reprocher, pas si tu es… mon amie.
Je le considérai, incrédule.
— Je viens de te dire que j’étais tombée amoureuse de toi. (Il broncha de nouveau, ce qui me fit pleurer de plus belle.) Et maintenant, tu t’attends à ce que j’arrive encore à traîner avec toi ?
— Liv, s’il te plaît, ne fais pas ça.
— Navrée, je n’ai pas le choix. J’y suis obligée, si je ne veux pas devenir complètement folle. Si tu franchis cette porte, Nate… si tu franchis cette porte… ne t’avise jamais de revenir.
Il grinça des dents.
— Tu ne le penses pas vraiment.
— Oh, allons, répliquai-je tristement. Tu viens de me dire que tu ne m’aimais pas et que tu ne m’aimerais jamais. Je ne devrais pas trop te manquer.
— Olivia, non, plaida-t-il d’une voix saturée de chagrin.
Cette douleur évidente me redonna espoir. L’espoir que, derrière la confusion, la colère et le doute, Nate tienne vraiment à moi. L’espoir qu’il ait simplement peur. Je lui offris donc une dernière chance de se montrer courageux.
— Je t’aime, Nate. Est-ce que tu m’aimes aussi ?
Je sus que tout était terminé quand ses yeux s’humectèrent de larmes.
— Je n’ai jamais voulu te faire de mal, mon ange, articula-t-il d’une voix étranglée d’émotion.
Mes propres larmes redoublèrent.
— Je prends ça pour un adieu.