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mercredi 22 janvier 2014

Trois destinées, tome 3, L'idéaliste - Tessa Dare



 
D'une main tremblante, il déboutonna son pantalon et libéra son sexe érigé. Elle enroula ses jambes autour de sa taille, inclinant les hanches pour lui faciliter l'entrée. Il positionna son bassin et s'enfonça en elle sans aucune retenue.











 Le résumé :
Une seule chose peut convaincre Sir Tobias Aldridge, un séducteur
impénitent, de promettre une fidélité éternelle à une femme qu’il vient de rencontrer. La vengeance. Quel meilleur moyen y-a-t-il que s’emparer de la soeur de son ennemi ? En plus ce n’est pas vraiment une corvée pour Toby de séduire une beauté pulpeuse et confiante, fraîchement débarquée des Antilles. Quand le prix est Isabel Grayson, la vengeance est indubitablement une récompense.

Isabel est déterminée à épouser un riche et puissant seigneur et devenir ainsi une dame d’influence. Elle utilisera alors son rang et sa fortune pour l’aider dans ses combats contre l’injustice sociale. Sir Toby avec son modeste titre et sa réputation contestable ne convient pas du tout mais il fait battre son cœur et réveille ses passions les plus enfouies. Si elle peut changer ce charmant bon à rien, elle aura exactement ce dont elle meurt d’envie : le respect de la société. Mais c’est un pari dangereux. Car si Toby gagne cette bataille, elle pourrait perdre son cœur.


L'extrait :
Sir Toby Aldridge envisageait de perpétrer un meurtre de sang-froid.
D'ordinaire, Toby n'était pas rancunier. Riche gentleman de la haute société au physique avantageux, il avait coutume de tourner le moindre affront en dérision. Il considérait tous les gens comme ses amis; il ne se connaissait aucun ennemi. Jusqu'à ce jour.
C'est donc lui.
Toby darda un regard furieux sur l'homme qui faisait danser une beauté blonde sur la piste. Benedict Grayson, dit « Gray ». Le vaurien qui lui avait volé sa fiancée, son avenir, ainsi que son honneur, pour être ensuite ovationné à son retour à Londres tel un héros revenant de la guerre.
Eh oui, c'est lui. Tenez, buvez un cognac, lui suggéra Jeremy Trescott, comte de Kendall, en lui tendant un verre.
Toby accepta l'offre de son hôte.
Je pourrais le provoquer en duel, marmonna-t-il dans son verre, et l'abattre d'une seule balle cette nuit même, dans votre parc.
Jeremy secoua la tête.
Mais vous n'en ferez rien.
Vous ne m'en croyez pas capable ? Riposta Toby en partant d'un rire amer. Vous ne lisez donc pas les journaux, Jem ? L'affable Toby que vous connaissiez n'existe plus; c'est de l'histoire ancienne, il est mort et enterré. Bon débarras ! Car, je vous le demande, que m'auront donc valu toutes ces années de décence et de dignité ? Si ce n'est d'être abandonné et remplacé par un mécréant, un bâtard de la pire espèce.
Allons, Gray n'est pas un bâtard. C'est le neveu légitime d'une duchesse.
Ah, oui ! J'oubliais. Et maintenant chevalier, qui plus est. Que n'est-il pas, au juste ? A en croire les rumeurs, sir Benedict serait non seulement le propriétaire d'une compagnie maritime, un planteur des Caraïbes, un corsaire redouté, un modèle d'honnêteté...
Toby secoua la tête, incrédule.
Pourtant, moi je connais la vérité, reprit-il. C'est la canaille qui a séduit ma fiancée. Je suis en droit de demander réparation.
Quand bien même ce serait votre droit, intervint son ami d'une voix sèche, vous vous en abstiendrez. C'est le premier bal de Lucy. Cela fait des mois qu'elle le prépare. Si vous avez le malheur de provoquer une scène qui nourrira la presse à sensation, je vous conduirai moi-même dans mon parc pour vous y faire la peau.
Si vous teniez à éviter les scandales, vous auriez mieux fait de ne pas m'inviter.






L'extrait :
Il était l'homme le plus heureux au monde.
Isabel tremblait toujours sur ses genoux, pantelante, le visage enfoui dans son cou, quand le carrosse s'immobilisa. Ils rajustèrent son corset et ses jupes de leur mieux, et il lui couvrit les épaules de son manteau en descendant de voiture. Lorsqu'ils pénétrèrent dans le hall, elle baissa la tête pour éviter le regard des domestiques. Toby les congédia d'un signe de tête.
Une fois dans le salon, elle montra sa robe dépenaillée et maculée de champagne.
Voyez dans quel état je suis ! murmura-t-elle. Peut-être devrais-je faire un brin de toilette avant de...
Avant de... ? Questionna Toby, dont les lèvres s'étirèrent en un large sourire.
Vous m'avez très bien comprise, répliqua-t-elle en rougissant.
Toby voulut faire remarquer qu'il la préférait débraillée, et que la moindre retouche qu'elle pensait apporter à sa tenue serait défaite en un éclair... mais il se ravisa. Il pouvait bien contenir son désir pendant quelques minutes encore pour épargner sa coquetterie. Quelques minutes seulement.
Il l'attira vers lui.
Combien de temps vous faut-il ?
Elle le repoussa en lui adressant un sourire coquin. Bon sang ! Il ne s'était pas rendu service en apprenant à cette femme l'art de la séduction.
Dix minutes, répondit-elle dans un battement de cils. Peut-être quinze.
Je n'attendrai pas jusque-là.
Il referma la porte du salon d'un coup de pied et la poussa contre le battant, faisant passer sa cuisse pardessus sa hanche tandis qu'il glissait la main sous ses jupes. A l'instant où il tâta du bout des doigts la chaleur de sa féminité, ils s'abandonnèrent à la volupté. Il brûlait de s'introduire en elle et de jouir. Dans cet ordre, si possible.
D'une main tremblante, il déboutonna son pantalon et libéra son sexe érigé. Elle enroula ses jambes autour de sa taille, inclinant les hanches pour lui faciliter l'entrée. Il positionna son bassin et s'enfonça en elle sans aucune retenue. Un frisson de plaisir le parcourut. Passant les mains sous les rondeurs de ses fesses, il la souleva et la pénétra à plusieurs reprises en la pilonnant contre la porte. Ses coups de reins se firent plus forts et plus rapides; il usait d'elle sans réserve. Poursuivant son propre désir avec autant d'égoïsme qu'elle un peu plus tôt, dans le carrosse. Et elle aimait cela. Elle se remuait et gémissait dans ses bras, le suppliant de continuer. S'offrant davantage. L'attirant au plus profond de son être.
Un cri brutal s'échappa de sa gorge à l'instant où il accéda à la jouissance. Il s'affaissa contre elle, exténué, affaibli. Mais insatiable. Il posa son front contre sa gorge nue. Une fine couche de transpiration tapissait la peau de Bel - sa transpiration à elle, et à lui.
Je n'en ai pas fini avec vous, déclara-t-il en empoignant ses hanches. Je vais vous conduire à l'étage, vous dépouiller de vos vêtements un à un, puis vous prendre dans toutes les positions possibles. Avec une bestialité qui vous fera d'abord pâlir de surprise, puis rougir de plaisir. Et demain, les mendiants et les orphelins de Londres n'auront qu'à se débrouiller sans vous, car ma femme sera trop fatiguée pour bouger, gronda-t-il en levant le visage pour croiser son regard noir en amande. Qu'en dites-vous ?
Elle sourit.
Combien de temps pour arriver à l'étage ?
Tout en partant d'un petit rire, Toby frotta son nez contre la courbe de son cou.
Je vous aime. Mon Dieu ! Je vous aime tant !
C'était plus fort que lui. Il devait le lui dire sans plus attendre.
Les doigts de Bel se figèrent dans ses cheveux.
Toby, je...
Chut. Ne dites rien. Je vous en supplie.
Le cœur de Toby martelait ses côtes. La soirée avait été parfaite. Si ses sentiments n'étaient pas partagés, il préférait ne pas le savoir. Un chagrin d'amour pourrait attendre le lendemain. Mais il fallait qu'elle comprenne combien il tenait à elle.
Je... balbutia-t-il en lui caressant la joue. Je n'ai jamais prononcé ces mots avant. Ni éprouvé cela, pour aucune femme. Vous débordez d'amour. Vous êtes si généreuse avec tous ces misérables qui ne le méritent pas - moi inclus. Pour ma part, je ne suis pas doué pour l'amour. Comparé à vous, je ne suis qu'un indigent. Mais j'ai ma fierté. Peut-être n'ai-je qu'un sou à vous donner, mais j'aimerais le regarder briller un peu, avant que vous n'alliez l'enterrer sous un billet de dix livres. Ce soir, je vous demande juste de m'écouter. D'accord ?
Elle hocha la tête en se mordant la lèvre.
Isabel, mon ange, fit-il en l'embrassant tendrement. Je vous aime.
Elle entrelaça les doigts sur sa nuque.
Toby, conduisez-moi dans notre chambre.