menu 2

gfMes dernières chroniques


samedi 18 janvier 2014

Maîtres et Seigneurs, Tome 1 : Le maître de mon coeur - Karin Tabke




Se retournant, elle lui flanqua un solide coup de coude dans les côtes. Il grimaça.
— Vous avez les manières d’un sanglier.
— Et vous, le caractère d’une mégère.












Le résumé :
1066. Rohan du Luc, dit la Lame noire, assiège le fief de Rossmoore. Au nom du roi Guillaume, il réclame les terres, les habitants et la fille du château, qui a vaillamment tenté de résister à l'assaut. Quelle pitié Isabel peut-elle attendre d'un mercenaire qui a survécu au pire dans les geôles sarrasines ? Tel David devant Goliath, elle ose cependant lui tenir tête. Amusé, Rohan promet de ne pas la violenter.
Il est son maître désormais, il saura la soumettre. L'orgueilleuse se rebelle. Pourtant, ce n'est pas son innocence qu'elle doit bientôt protéger, mais bel et bien son coeur...

L'avis :
Découvert par hasard, je le conseille vivement. Les règles du genre du roman historique sentimental sont là mais le style de l'auteure se démarque. La vie est décrite de manière moins édulcorée. Le héros est un homme dur et le regard qu'il porte sur l'héroïne l'est aussi. Je trouve que l'évolution de leur sentiment est vraiment bien décrite.


Je vous mets quelques extraits.
Bonne dégustation !




L'extrait :

— Il faut changer les bandages de mon ami.
Elle haussa les épaules et continua à mâcher. D’un air éloquent, elle contempla sa mâchoire sur laquelle un bleu commençait à apparaître.
— Votre mâchoire est peut-être abîmée, mais vos mains ont l’air en bon état. Faites-le vous-même.
Warner flanqua une claque dans le dos de Rohan.
— Ah ! Frappé par une femme !
Rohan sourit.
— Une diablesse, tu veux dire.


L'extrait :
— Et qu’êtes-vous prête à donner pour la vie du garçon, damoiselle ?
— Ma propre vie, répondit-elle sans la moindre hésitation.
Une ombre passa dans les yeux couleur de miel, et il la repoussa. Lentement, délibérément, il l’examina, commençant par la pointe de ses souliers en cuir qui dépassaient de sa robe pour remonter vers sa taille, sa poitrine, et finalement ses yeux.
— Votre vie n’a aucune importance pour moi, déclara-t-il avant de poser la main sur un de ses seins. Mais il y a sous cette robe des choses qui m’intéressent davantage.
Même si elle était prête à se sacrifier, Isabel refusait de se soumettre aussi facilement.
— Il n’y a que moi sous cette robe, messire !
Son sourire s’élargit, montrant des dents blanches et régulières.
— C’est bien ce dont je parle.